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Les ministres de l’Energie de l’Union européenne ont décidé mardi de prolonger le plafond des prix du gaz jusqu’en janvier 2025.
Le plafonnement des prix, qui n’a jamais été activé, a été approuvé pour la première fois en décembre de l’année dernière dans le cadre de la réponse d’urgence du bloc à la crise énergétique qui a propulsé les factures de gaz à des niveaux insoutenables et alimenté une inflation record.
L’introduction de cette mesure extraordinaire est devenue la ligne de démarcation entre les pays favorables à une intervention musclée sur le marché, comme la France, l’Espagne et la Belgique, et ceux qui, comme l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Estonie, s’opposaient à jouer avec les règles établies de longue date par peur d’effrayer. loin des fournisseurs étrangers.
Experts en énergie a vilipendé la propositionarguant que cela supprimerait le libre marché et éradiquerait les signaux qui guident la distribution des approvisionnements.
Le débat a duré des mois jusqu’à ce qu’un consensus soit atteint pour établir un prix plafond avec des conditions d’activation strictes. Le plafond ne peut être déclenché que lorsque :
- Le prix mensuel à l’avance au Title Transfer Facility (TTF), la première plate-forme européenne de négoce de gaz en gros, dépasse 180 € par mégawattheure pendant trois jours ouvrables.
- Le prix du gaz un mois à l’avance au TTF est supérieur de 35 € au prix de référence du gaz naturel liquéfié (GNL) sur les marchés mondiaux pendant trois jours ouvrés.
Si les deux conditions sont remplies, les transactions sur les hubs virtuels seront suspendues, créant une limite artificielle au prix fixé par le marché en fonction de l’offre et de la demande.
Cependant, le processus en deux étapes et les plafonds de prix élevés rendent improbable que le plafond soit un jour activé. Lundi, les échanges sur le TTF ont clôturé à 35,55 euros, l’un des chiffres les plus bas observés au cours des deux dernières années.
Les ministres de l’énergie ont néanmoins choisi de prolonger cette mesure jusqu’en janvier 2025, arguant que les marchés de l’énergie sont encore trop fragiles alors que la guerre de la Russie contre l’Ukraine se poursuit.
« Cela nous permettra d’assurer la stabilisation des marchés de l’énergie, d’atténuer les effets de la crise et de protéger les citoyens de l’UE contre les prix excessifs de l’énergie », a déclaré Teresa Ribera, ministre espagnole de la transition écologique, s’exprimant au nom du Conseil.
Les ministres ont également décidé de prolonger jusqu’en décembre 2024 un règlement d’urgence pour coordonner les achats de gaz et les échanges transfrontaliers en cas de pénurie.
Une troisième loi, destinée à accélérer le déploiement des systèmes renouvelables, sera prolongée jusqu’à fin juin 2025.