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Les acteurs non étatiques ont adopté une déclaration commune en faveur de l’adaptation au changement climatique dans le cadre de la présidence belge du Conseil de l’UE à Liège jeudi et vendredi (8-9 février).
Lisez l’article original en français ici.
L’édition 2024 du Sommet Climate Chance Europe a vu entreprises, chercheurs, société civile et gouvernements locaux se réunir à Liège pour discuter de l’avenir du Green Deal européen, en mettant l’accent sur l’adaptation, les solutions fondées sur la nature et la résilience.
La Déclaration de Liège a été signée par 70 organisations et réseaux, dont Climate Alliance, CAN Europe, ICLEI EUROPE pour les collectivités locales et régionales, le CCRE pour les élus locaux et CANOPEA, la fédération des associations environnementales de Wallonie.
Selon eux, la meilleure politique d’adaptation consiste principalement à réduire les émissions de gaz à effet de serre, soulignant que les coûts de l’inaction seront toujours plus élevés que les coûts de l’action.
« Nous ne pouvons pas séparer l’adaptation et l’atténuation, et les deux doivent être conçues pour se compléter et être beaucoup plus ambitieuses que ce n’a été le cas jusqu’à présent », a déclaré le climatologue belge Jean-Pascal Van Ypersele dans un entretien à Euractiv.
Quant à la Déclaration de Liège, elle souligne l’importance d’une approche holistique fondée sur les connaissances scientifiques les plus récentes en matière de climat tout en appelant au maintien des ambitions initiales du Green Deal.
« Je pense que [the Declaration] cela rappelle la nécessité de travailler ensemble et de sortir des silos, de travailler ensemble au-delà des frontières, au-delà des frontières entre disciplines, entre ministères, entre administrations et entre régions, car ni l’eau ni l’atmosphère ne connaissent de frontières », Van Ypersele, qui a dirigé les discussions du sommet, a ajouté.
Le texte rappelle également que les politiques d’adaptation ne peuvent être mises en œuvre sans tenir compte des populations vulnérables, premières victimes du réchauffement climatique.
L’importance de mettre en place un système d’assurance qui préserve l’égalité entre les citoyens et les territoires a également été soulignée dans le texte.
Une feuille de route pour l’UE
La déclaration appelle tous les décideurs au niveau de l’UE à accélérer la mise en œuvre des politiques d’adaptation et à en faire « une priorité clé dans le développement des politiques futures ».
S’adressant à Euractiv, le sénateur de Loire-Atlantique et président de l’association Climate Chance, Ronan Dantec, a déclaré : « Cette déclaration est une feuille de route, que nous enverrons ensuite à l’Union européenne. C’est la première fois que nous avons un sommet d’une telle envergure consacré à l’adaptation ».
En effet, la déclaration appelle la Commission européenne à « actualiser et accroître l’ambition de ses politiques au-delà de sa stratégie d’adaptation de 2021, en abordant les vulnérabilités et les besoins politiques identifiés par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) et en liant les considérations d’adaptation climatique au contexte plus large. de résilience régionale ».
L’objectif est donc d’actualiser la stratégie européenne d’adaptation au changement climatique, qui sera adoptée en 2021.
En particulier, la déclaration appelle à la mise en œuvre du Green Deal pour mettre un terme à la perte de biodiversité et limiter l’utilisation des ressources ; l’intégration de l’adaptation à tous les niveaux de gouvernance, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, de l’énergie et des transports ; et l’allocation d’une partie du financement de l’Union européenne et de nouvelles ressources aux solutions fondées sur la nature.
« Nous donnons désormais des lignes directrices au Parlement européen, à la Commission, aux États membres et aux acteurs concernés, et nous suivrons de près l’évolution de la situation », ajoute Dantec.
Pour les quelque 1 000 participants au sommet, la seule manière d’aborder les questions d’adaptation passe par une approche locale et régionale, car ce serait la seule manière de prendre en compte la diversité des vulnérabilités et leur caractère endémique.
La Déclaration de Liège appelle également au lancement et à la mise en œuvre de nouvelles négociations internationales sur le climat afin de fixer ce qu’elle appelle un « nouvel objectif collectif pour le financement climatique ».
[Edited by Frédéric Simon, Paul Messad]