Customize this title in frenchLes ONG mettent en garde contre un « cadeau empoisonné » pour les agriculteurs alors que le Parlement vote pour accélérer l’assouplissement des règles vertes

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Alors que le Parlement européen ouvre la voie à une approbation rapide de l’assouplissement de certaines exigences environnementales dans la politique agricole commune (PAC) pour la période 2023-2027, les ONG se mobilisent contre cette décision.

Le Parlement a approuvé jeudi (11 avril) le recours à un «procédure d’urgence» pour accélérer l’adoption du paquet de simplification de certaines règles de la PAC verte par la Commission européenne, visant à alléger leur fardeau pour les agriculteurs.

Dans le but d’apaiser les récente vague de protestations dans tout le bloc, le 15 mars, l’exécutif européen proposé deux règlements prévoyant des modifications de six des neuf normes de bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE) sur lesquelles reposent les paiements de la PAC, et donnant aux États membres plus de flexibilité pour mettre en œuvre cette politique.

Le paquet était composé d’un règlement délégué sur les BCAE 1 sur les prairies permanentes et d’un autre acte législatif.

Plus d’une centaine d’eurodéputés (104) de plusieurs partis politiques (Socialistes et Démocrates, Verts, Gauche, Renew) ont pris des mesures pour entraver l’adoption rapide des modifications apportées aux BCAE 1, en obligeant à un vote lors de la prochaine plénière, le 22. -25 avril.

Mais les députés ont convenu jeudi d’accélérer le processus sur le reste du paquet (432 voix pour, 155 contre et 13 abstentions), en vue d’un vote pour approuver les nouvelles règles au cours de la même session.

Il appartiendra ensuite au Conseil d’adopter formellement les mesures, qui pourraient entrer en vigueur d’ici juin 2024.

Les ONG se mobilisent

Les ONG environnementales et les organisations de consommateurs ont critiqué les mesures présentées par l’exécutif européen, estimant qu’elles ne comprenaient pas l’essentiel.

« Supprimer les dernières protections environnementales est un cadeau empoisonné pour les agriculteurs », a déclaré Marco Contiero, directeur européen de l’agriculture de Greenpeace, après une manifestation devant le Parlement jeudi, ajoutant que les changements rendraient les agriculteurs plus vulnérables au changement climatique « sans rien faire pour répondre à leurs besoins ». situation économique précaire ».

Plusieurs organisations ont accusé les institutions européennes de méconnaître les principes démocratiques en se précipitant à approuver le paquet.

« Ni l’analyse d’impact nécessaire, ni une consultation adéquate et dans un délai suffisant (…) n’ont été réalisées », a déclaré un lettre envoyé mercredi par l’organisation paysanne européenne Via Campesina et l’association d’agriculture biologique IFOAM à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Après le vote, Marilda Dhaskali, responsable de l’agriculture européenne chez BirdLife, a accusé les partis européens de « saper la législation adoptée démocratiquement » pour obtenir un soutien avant les élections européennes.

Polémique permanente sur les prairies

Dans un premier temps pour répondre aux préoccupations des agriculteurs, la Commission proposé le 12 mars, les règles relatives aux BCAE 1 ont été assouplies, ce qui rend désormais obligatoire le maintien de la stabilité des zones de prairies permanentes.

Après que la commission de l’agriculture du Parlement européen (AGRI) ait opté pour une procédure d’« objection précoce », le changement devait être approuvé sans débat ni vote au Parlement.

Mais l’eurodéputé français Christophe Clergeau, responsable de l’agriculture et de l’environnement au sein du groupe des Socialistes et Démocrates, a réussi à obtenir les signatures nécessaires pour forcer un vote du 22 au 25 avril.

« Je refuse que l’abandon du verdissement de la PAC se fasse dans le secret politique », a-t-il déclaré dans un communiqué, ajoutant que les exigences environnementales étaient le résultat de trois années de négociations sur la dernière PAC et ne devraient pas être abandonnées « en seulement quelques semaines ». quelques jours ».

[Edited by Angelo Di Mambro and Zoran Radosavljevic]

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