Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Publié le: 04/04/2023 – 13:00Modifié: 04/04/2023 – 21:34 Zürich (AFP) – Le président du Credit Suisse, Axel Lehmann, a déclaré mardi qu’il était « vraiment désolé » que la banque assiégée n’ait pas pu être sauvée face à des actionnaires en colère et en larmes dont l’argent est parti en fumée. Les dirigeants du Credit Suisse se sont présentés à l’assemblée générale annuelle de la banque, 16 jours après son rachat hâtif par son plus grand rival UBS – une méga-fusion des deux plus grandes banques suisses dans laquelle les actionnaires des deux institutions n’avaient pas leur mot à dire.La dernière assemblée générale annuelle de la banque, âgée de 167 ans, a été la première occasion pour les actionnaires du Credit Suisse d’exprimer leurs frustrations, et certains étaient en larmes en calculant le coût de l’implosion de la banque. »Je peux comprendre l’amertume, la colère et le choc de tous ceux qui sont déçus, dépassés et affectés par les développements », a déclaré Lehmann au Hallenstadion, la plus grande arène couverte de Zurich.Le cours de l’action de la banque étant en chute libre et craignant un effondrement imminent qui aurait pu déclencher une crise bancaire internationale, le gouvernement suisse et la banque centrale ont fortement armé UBS pour qu’elle rachète le Credit Suisse le 19 mars.Lehmann a été nommé président en janvier 2022 pour réparer la banque à la suite d’une série de scandales qui ont sapé la confiance des investisseurs. Un actionnaire en colère crie lors de la dernière assemblée générale annuelle du Credit Suisse avant d’être repris par UBS © Fabrice COFFRINI / AFP « Nos plans ont été contrecarrés – et pour cela, je suis vraiment désolé », a-t-il déclaré. »Je suis désolé que nous n’ayons plus été en mesure d’endiguer la perte de confiance qui s’est accumulée au fil des ans. »Il a déclaré que « la banque ne pouvait pas être sauvée » et « en fin de compte, il n’y avait que deux options : un accord ou une faillite ».’Nous allons vous poursuivre’Vincent Kaufmann, directeur de la fondation Ethos, qui représente les fonds de pension en Suisse et détient des participations dans les deux banques, a déclaré à l’AFP: « C’est un premier mea culpa mais aussi en quelque sorte un enterrement d’un des fleurons de l’économie suisse. »Les actionnaires ont vu la valeur de leur investissement plonger de 12,78 francs suisses par action en février 2021 à 0,76 franc qu’ils recevront lors de la fusion de 3,25 milliards de dollars. »Je suis en colère et j’ai perdu 10 000 francs suisses (11 000 dollars). Ce n’est pas tant que ça mais ce n’est pas bon. C’est (beaucoup) d’argent pour ma famille », a déclaré à l’AFP Stephan Denzler, les larmes aux yeux.L’actionnaire Albert Keel a déclaré à l’AFP: « J’ai acheté récemment et j’ai tout perdu bien sûr… J’ai perdu une somme à six chiffres. » Le président du Credit Suisse, Axel Lehmann, a déclaré aux actionnaires que la banque ne pouvait pas être sauvée © Fabrice COFFRINI / AFP Quelque 1 748 actionnaires se sont présentés et plusieurs sont montés sur le podium pour saccager le conseil d’administration.Un actionnaire de Berne a déclaré: « Cette banque a été cambriolée de manière systématique. » « Êtes-vous fou ? Pouvez-vous encore dormir la nuit en étant pleinement conscient que vous détruisez des moyens de subsistance ? » dit-elle. « Nous reviendrons vous chercher, nous vous poursuivrons », a-t-elle conclu, suivie de cris de colère du sol vers le tableau.Un autre actionnaire a déclaré que de nombreux petits investisseurs considéraient le Credit Suisse comme une valeur sûre. »Leur pension est partie en fumée et ils pourraient même penser à se suicider parce qu’ils n’ont plus d’argent pour financer leur vie », a-t-il déclaré.Lehmann a finalement été réélu président jusqu’à la clôture de la fusion UBS, avec 56% des voix. »Profond regret personnel »UBS doit tenir mercredi sa propre assemblée générale annuelle à Bâle. Plus de 1700 actionnaires se sont rendus à la dernière assemblée générale annuelle du Credit Suisse, qui s’est tenue à l’arène couverte Hallenstadion à Zurich © Fabrice COFFRINI / AFP La paire suisse fait partie des 30 banques d’importance systémique mondiale – jugées d’une telle importance pour le système bancaire international qu’elles sont considérées comme trop grandes pour faire faillite.Mais après l’effondrement de trois banques régionales américaines début mars, les marchés ont vu le Credit Suisse – qui a subi une perte nette de 7,9 milliards de dollars en 2022 – comme le maillon faible.Le cours de l’action de la banque a plongé de plus de 30% le 15 mars pour atteindre un niveau record de 1,55 franc suisse. Malgré les assurances, les actions ont clôturé la semaine à 1,86 franc le 17 mars.Craignant un bain de sang lors de la réouverture des marchés le 20 mars, le gouvernement a forcé UBS à conclure un accord.Le directeur général Ulrich Koerner a déclaré que la fin du Credit Suisse était « pour moi un profond regret personnel. Mais la survie de la banque était en jeu et nous… n’avions plus le choix ».Florian Guenzel portait une veste portant l’inscription « Liquider les avoirs de la Suisse criminelle et des banquiers » dans le dos, ayant voyagé depuis Berlin. »Le billet de train représentait environ un quart de la valeur de mes actions », a-t-il déclaré à l’AFP. »C’est une petite somme ici mais c’est beaucoup d’argent pour moi. » © 2023 AFP
Source link -57