Customize this title in frenchLes pays de l’UE veulent prolonger la réglementation temporaire sur les abus sexuels sur enfants jusqu’en 2027

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Les États membres souhaitent que le règlement intérimaire sur les contenus pédopornographiques en ligne soit prolongé jusqu’au 3 août 2027, selon un document partagé avec les ambassadeurs de l’UE et consulté par Euractiv.

Le règlement provisoire est une mesure temporaire destinée à permettre aux entreprises de continuer à détecter et à signaler volontairement les contenus pédopornographiques en ligne (CSAM), qui devait initialement expirer le 3 août 2024.

Cependant, le règlement permanent proposé traîne toujours au Conseil des ministres de l’UE. Le Parlement européen a adopté sa position sur ce dossier en octobre.

Le projet de loi, qui cherche à créer une solution permanente, a suscité des critiques car, dans sa forme originale, il autoriserait les autorités judiciaires à demander à des services d’intercommunication comme WhatsApp ou Gmail d’analyser les messages privés des personnes pour trouver des contenus suspects.

Les nouvelles règles provisoires visent à combler le vide législatif jusqu’à ce que les règles permanentes entrent en vigueur. Une prolongation était donc attendue depuis un moment.

Prolongation initiale

Fin novembre, la Commission européenne a prolongé le règlement intérimaire jusqu’au 3 août 2026.

Euractiv a appris au moment de la prolongation que la nouvelle avait également été annoncée lors d’une réunion des coordinateurs de la commission des libertés civiles du Parlement européen. L’équipe chargée de travailler sur le projet de loi sera la même qu’il y a deux ans, avec l’eurodéputée Birgit Sippel comme rapporteure pour le dossier.

Le rapporteur du règlement permanent, le député de centre-droit Javier Zarzalejos, l’eurodéputé pirate Patrick Breyer et la centriste Sophie in ‘t Veld feraient également partie de l’équipe chargée de travailler sur le projet de loi.

Le plan initial de la Commission était que la prolongation dure un an. Il est donc possible que l’ajout de deux ans ait été une décision de dernière minute. Pourtant, depuis l’annonce de la prolongation, des rumeurs circulent sur la possibilité d’y ajouter une année supplémentaire.

Le document du Comité des représentants permanents (COREPER), daté de jeudi 14 décembre et consulté par Euractiv, confirme désormais ce délai plus long.

Selon le texte, « compte tenu des commentaires formulés par les délégations, le texte de compromis de la présidence modifie la proposition de la Commission d’allonger la durée d’application » du règlement intérimaire « de 3 ans au lieu de 2 ans, soit jusqu’au 3 août 2027 ». Selon nos informations, cette nouvelle extension pourrait être adoptée mercredi prochain (20 décembre) par le COREPER II.

Comme il est extrêmement improbable qu’un accord politique sur une solution permanente soit trouvé avant la fin de ce mandat, l’idée semble être de donner un délai plus souple aux négociateurs pour parvenir à un accord lors du prochain mandat.

La décision de prolonger davantage les règles intérimaires est intervenue à la suite de discussions au sein du groupe « Application de la loi » dédié aux affaires policières, un organe technique du Conseil, le 1er décembre.

Au cours de la réunion, la France a déclaré que la proportionnalité du règlement était importante et que l’avis du service juridique du Conseil, qui avait également recommandé une protection plus renforcée des droits fondamentaux des utilisateurs, devrait également être pris en compte, selon un rapport de Netzpolitique.

La présidence a ensuite conclu que le Conseil n’était pas prêt à entamer des négociations avec le Parlement.

Fin novembre, la porte-parole de la Commission européenne pour les affaires intérieures, Anitta Hipper, a déclaré à Euractiv qu’à l’expiration du règlement intérimaire, « il sera interdit aux sociétés Internet de détecter ce contenu criminel dans les messages en ligne. Cela permettra aux prédateurs de partager plus facilement du matériel pédopornographique, de soigner des enfants dans l’UE et de s’en tirer impunis.»

Selon le porte-parole : « Pour lutter contre ces crimes, nous avons besoin d’une solution permanente, avec de solides garanties en matière de protection des données et des processus efficaces pour prévenir et lutter contre les abus sexuels sur enfants en ligne. C’est la clé pour sauver et protéger les enfants dans le monde réel.

L’Allemagne suggère de scinder la réglementation sur les contenus pédopornographiques

L’Allemagne a suggéré de scinder les parties les plus controversées du projet de règlement visant à prévenir et combattre les contenus pédopornographiques en ligne, selon la prise de position du pays datée de jeudi 12 octobre et consultée par Euractiv.

Le règlement proposé vise…

[Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald]

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