Customize this title in frenchLes personnes qui risquent de se noyer en mer « doivent être secourues », déclare le pape François à Marseille

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Le pape François a déclaré vendredi que les gouvernements européens avaient le devoir de secourir les demandeurs d’asile qui prennent la mer pour échapper au conflit, mettant en garde contre une « paralysie de la peur » alors qu’il abordait la controverse politique croissante le premier jour de sa visite dans la ville française de la Méditerranée. de Marseille. Publié le: 22/09/2023 – 07:23Modifié: 22/09/2023 – 19h05 3 minutes Marseille s’est parée des couleurs jaune et blanche du Vatican pour la première visite d’un pape dans la deuxième ville de France depuis 500 ans, où 100 000 personnes sont attendues samedi pour saluer le pontife dans sa « papemobile ».L’homme de 86 ans est en visite pour participer à une rencontre des évêques catholiques et des jeunes de la région méditerranéenne, mais son voyage intervient à un moment politiquement sensible. Alors que les nations européennes cherchent à se décharger de la responsabilité de prendre soin des personnes arrivant par la mer, le pape a pointé du doigt « le désintérêt qui, avec des gants de velours, condamne les autres à mort ». »Les personnes qui risquent de se noyer lorsqu’elles sont abandonnées sur les vagues doivent être secourues », a-t-il déclaré depuis la basilique Notre-Dame de la Garde, située au sommet d’une colline, surplombant les eaux scintillantes de la Méditerranée.Dans un discours consacré aux migrants perdus en mer, il a déclaré que « c’est un devoir de l’humanité, c’est un devoir de civilisation » de sauver les personnes en difficulté, mettant en garde les gouvernements contre le « fanatisme de l’indifférence » et la « paralysie de la peur ». Le pape François arrive à Marseille 05:36 « Des gestes de haine »L’afflux de bateaux de migrants arrivant d’Afrique du Nord sur la petite île italienne de Lampedusa la semaine dernière a déclenché l’indignation en Italie et un débat houleux dans toute l’Europe sur la manière de partager la responsabilité de cet afflux.Les conditions désespérées qui poussent de nombreuses personnes à quitter leur foyer pour une nouvelle vie, et les risques qu’elles prennent pour le faire, ont été un thème clé au cours de la décennie de François à la tête de l’Église catholique.Dans des remarques improvisées ajoutées à la fin de son discours, le pape a remercié les ONG qui secourent les migrants en danger en mer et a condamné les efforts visant à empêcher leur activité comme des « gestes de haine ».Le pontife avait débarqué de son avion à l’aéroport de Marseille, à l’abri des caméras, et a été poussé en fauteuil roulant vers la Première ministre française Elisabeth Borne, qui l’attendait sur le tarmac de l’aéroport pour l’accueillir, a constaté un correspondant de l’AFP.Apparaissant frêle mais alerte et joyeux, il s’est levé de son fauteuil roulant pour saluer l’accueil par une fanfare militaire.Ensuite, son cortège l’a emmené à travers le Vieux-Port de Marseille, où il a salué depuis la fenêtre ouverte de sa petite voiture blanche alors que la foule bordait les rues.Sorti seul de la voiture, il a repris le fauteuil roulant pour entrer dans la basilique Notre-Dame de la Garde, monument symbolique surplombant la ville, pour une messe de prière avec le clergé local.Avant son 44e voyage à l’étranger, François a reconnu ce mois-ci que ses voyages papals n’étaient pas aussi faciles qu’avant.Le pape François a subi une opération pour une hernie en juin, moins de deux ans après avoir subi une opération du côlon, et utilise régulièrement un fauteuil roulant en raison d’un genou gênant.Rencontrer des pèlerins Malgré le déclin en France du catholicisme, religion autrefois dominante, la visite du pape a suscité un énorme enthousiasme, avec près de 60 000 personnes attendues pour la messe samedi après-midi. »Habemus papam », titrait le journal régional La Provence, reprenant la célèbre phrase latine signifiant « Nous avons un pape ! » utilisé lors de l’élection d’un nouveau pontife.Pour Joseph Achji, un chrétien syrien de 25 ans originaire d’Alep, la visite du pape est « la chance de sa vie ».Après le service religieux, François rejoindra des représentants d’autres religions pour un moment de méditation devant un mémorial dédié aux marins et aux migrants perdus en mer.Samedi matin, François participera à la séance de clôture de l’événement « Rencontres Méditerranéennes ».Outre la migration, il abordera des questions telles que les inégalités économiques et le changement climatique, également des thèmes qui tiennent à cœur au pape.Samedi après-midi, François dirigera une messe au stade Vélodrome, en présence du président français Emmanuel Macron.La présence de Macron a suscité une controverse parmi les politiciens de gauche dans ce pays officiellement laïc.Certains hommes politiques de droite ont critiqué la position du pape à l’égard des migrants, mais le maire de Marseille, Benoit Payan, a déclaré que le pontife « a un message universel… de paix ».(AFP)

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