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Les phoques avaient disparu de Belgique à la fin du siècle dernier, mais maintenant leur nombre est en augmentation.
Les phoques sont de plus en plus présents sur les plages belges.
À la fin du siècle dernier, il n’y avait presque plus aucun de ces mammifères marins sur les côtes du pays.
« Je suis né à Ostende. J’ai vécu toute ma vie ici et je ne me souvenais pas avoir vu un phoque », raconte Inge De Bruycker, fondatrice de la North Seal Team.
« C’est nouveau. C’est comme, allez, quand nous avons construit ce barrage ici il y a environ sept, huit ans, nous en avions parfois un. De temps en temps, mais un seul.
Mais leur nombre a augmenté au cours des 20 dernières années, selon l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique. Les phoques ne sont pas faciles à dénombrer, mais ils estiment qu’il y a maintenant entre 100 et 200 individus de deux espèces : les phoques gris et les phoques communs.
Et les conditions calmes pendant COVID-19 les ont vus se diriger de plus en plus vers la Belgique des plages.
Pourquoi la Belgique a-t-elle introduit des zones « réservées aux phoques » ?
Au fur et à mesure que les phoques s’habituent à se reposer sur plage, leur contact avec l’homme s’est accru. Les gens veulent les caresser et prendre des selfies. Certains tentent même de les remettre à l’eau en pensant – à tort – que les animaux sont échoués.
Peu de temps après le premier verrouillage du COVID-19, l’équipe North Seal et la municipalité d’Ostende ont établi des zones réservées aux phoques et introduit des règles. Les gens doivent rester à 30 mètres des animaux et respecter la règle d’or : ils ne peuvent absolument pas les nourrir.
« Au début de leur vie, les bébés phoques – c’est le nom donné aux bébés phoques – doivent rester quelques jours sur la plage jusqu’à ce qu’ils aient faim », explique Kelle Moreau, biologiste marin et porte-parole de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.
« Si on leur donne de la nourriture, ils n’iront pas dans la mer et n’apprendront pas à chasser. »
Désormais, des volontaires patrouillent le des plages faire en sorte que les humains et les phoques puissent coexister pacifiquement.
« Nous nous relayons toute la journée, de sept heures du matin à dix ou onze heures du soir », explique De Bruycker.
« Les phoques ont mordu les chiens, les chiens ont mordu les phoques… nous ne voulons pas que cela arrive aux gens, surtout pas aux enfants. »
Preuve que les humains et les phoques peuvent coexister en Belgique
Non loin d’Ostende, le Sea Life Center de Blankenberge s’occupe de ces mammifères marins lorsqu’ils sont blessés. Depuis la création de la North Seal Team, elle reçoit de plus en plus d’appels de bénévoles et de marcheurs avertis, qui communiquent via des groupes WhatsApp.
« Ils nous envoient des photos des animaux et nous décidons d’intervenir ou non », explique Steve Vermote, directeur général de l’association.
En 2021, il y a eu un pic de mortalité des phoques – probablement dû à une sorte de pêche filet appelé filet maillant ou trémail.
« Ce type de capture accidentelle s’est avéré être la cause de la mort de plusieurs dizaines de phoques échoués », indique l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique dans un rapport publié jeudi.
La découverte a modifié la législation belge de sorte que ce type de pêche récréative est désormais interdit. Et en 2022, moitié moins de phoques morts se sont échoués sur les plages.
C’est la preuve, selon Kelle Moreau, que le changement de législation a fonctionné. Et que la cohabitation entre l’homme et ces mammifères marins peut être améliorée.
Regardez la vidéo ci-dessus pour voir les volontaires belges de la patrouille des phoques au travail.