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© Reuter. Un homme est photographié sur l’avenue Paulista, dans le centre financier de Sao Paulo, au Brésil, le 8 décembre 2016. REUTERS/Nacho Doce/File Photo
BRASILIA (Reuters) – Les projections du gouvernement brésilien concernant ses comptes publics pour 2023 se sont considérablement détériorées, le déficit avant charges d’intérêts se rapprochant désormais de l’objectif budgétaire annuel, comme l’indique son dernier rapport bimensuel sur les recettes et les dépenses.
Le déficit primaire projeté pour l’année a été porté à 203,4 milliards de reais (41,46 milliards de dollars), en hausse par rapport aux 141,4 milliards de reais calculés en septembre, compte tenu de la méthodologie de calcul employée par la banque centrale, qui est utilisée pour vérifier le respect de l’objectif budgétaire annuel. .
L’estimation actualisée, préparée par les ministères du Plan et des Finances, positionne le déficit pour 2023 à un niveau équivalent à 1,9% du produit intérieur brut (PIB), en hausse par rapport au déficit de 1,3% observé en septembre, et très proche de l’objectif de 2,0% fixée par la loi de finances.
La situation qui s’aggrave fait suite à une diminution de 22,2 milliards de reais des revenus projetés pour l’année, couplée à une augmentation de 21,9 milliards de reais des dépenses.
Contrairement à la méthodologie du Trésor, celle de la banque centrale ne permet pas d’inclure 26 milliards de reais provenant de fonds intacts alloués aux travailleurs gagnant jusqu’à deux salaires minimum, connus sous le nom de PIS/PASEP, qui n’avaient pas été remboursés auparavant.
C’est précisément ce montant qui a conduit le résultat primaire du gouvernement central, tel que calculé par le Trésor, à afficher un excédent en septembre, tandis que la banque centrale a déclaré un déficit pour la même période.
Les nouvelles règles budgétaires introduites par l’administration du président Luiz Inácio Lula da Silva visaient à atteindre un déficit primaire équivalent à 0,5 % du PIB cette année. Néanmoins, les membres de l’équipe économique du gouvernement envisageaient depuis longtemps la faisabilité d’un déficit de 1 % du PIB, un objectif qui apparaît désormais de plus en plus ambitieux.
(1 $ = 4,9059 réais)