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L’élection présidentielle dans ce pays d’Afrique centrale devrait avoir lieu en mai.
Les autorités tchadiennes ont autorisé 10 candidats à l’élection présidentielle tant attendue de cette année, empêchant ainsi deux farouches opposants au gouvernement militaire de se présenter.
Le Conseil constitutionnel du Tchad a annoncé dimanche que les opposants au franc-parler Nassour Ibrahim Neguy Koursami et Rakhis Ahmat Saleh seraient exclus.
Leurs candidatures ont été rejetées car elles comportaient des « irrégularités ».
Le conseil a déclaré que les nominations du président par intérim Mahamat Idriss Deby et du nouveau Premier ministre du pays, Succes Masra, avaient été acceptées.
Ce pays d’Afrique centrale devrait organiser le premier tour de l’élection présidentielle le 6 mai et le second tour le 22 juin, avec des résultats provisoires le 7 juillet.
Les élections font partie d’une transition vers la démocratie après le gouvernement militaire du Tchad, qui est l’un des nombreux gouvernements actuellement au pouvoir en Afrique occidentale et centrale.
Il y a eu huit coups d’État dans la région depuis 2020, suscitant des inquiétudes quant à un recul démocratique.
C’est la première fois dans l’histoire du Tchad qu’un président et un premier ministre s’affrontent lors d’une élection présidentielle.
Déby avait initialement promis une transition de 18 mois vers les élections après avoir pris le pouvoir en 2021, lorsque son père au pouvoir depuis longtemps a été tué dans des affrontements avec les rebelles.
Mais son gouvernement a ensuite adopté des résolutions reportant les élections à 2024 et lui permettant de se présenter à la présidence, déclenchant des manifestations qui ont été violemment réprimées par les forces de sécurité.
En décembre, les Tchadiens ont voté en faveur d’une nouvelle constitution qui, selon les critiques, pourrait contribuer à consolider l’emprise de Déby sur le pouvoir, car elle lui permettrait de se présenter à la présidence.
Deby a confirmé son intention de se présenter plus tôt ce mois-ci.
Masra, auparavant un farouche opposant aux dirigeants militaires du Tchad, avait fui le pays après que des dizaines de personnes aient été tuées lorsque les forces de sécurité ont réprimé les manifestations dans la capitale N’Djamena en octobre 2022.
Il est revenu en novembre après la signature d’un accord de réconciliation qui lui garantissait la possibilité de participer à des activités politiques.
Depuis, plusieurs partis d’opposition ont pris leurs distances avec Masra.
Appel au boycott
Wakit Tamma, une autre des principales plateformes d’opposition au Tchad, a appelé samedi au boycott du scrutin présidentiel, le qualifiant de « mascarade » visant à maintenir une « dictature dynastique ».
L’exclusion des candidats de l’opposition intervient moins d’un mois après que le principal rival du général Déby, Yaya Dillo Djerou, a été abattu lors d’un assaut de l’armée contre le siège de son parti PSF.
Début mars, Human Rights Watch a demandé une enquête indépendante sur le meurtre de Dillo, arguant que l’assaut de l’armée « soulève de sérieuses inquiétudes quant à l’environnement des élections prévues en mai ».
Le Premier ministre Masra a ensuite promis que son gouvernement ouvrirait une enquête internationale pour déterminer les responsabilités dans la mort du principal opposant au gouvernement militaire.