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Istanbul (AFP) – Recep Tayyip Erdogan a un énorme plateau de réception qui l’attend dans son palais présidentiel après avoir prolongé une dernière fois son règne de deux décennies sur la Turquie lors du second tour de dimanche.
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D’une crise économique paralysante à une impasse diplomatique avec des alliés, l’AFP examine les priorités auxquelles est confronté le dirigeant turc le plus ancien.
Lutte contre l’inflation
Une crise mordante du coût de la vie a érodé le pouvoir d’achat des Turcs, avec une inflation annuelle d’environ 40% en avril après avoir officiellement culminé à 85% l’année dernière.
La flambée des prix a été exacerbée par la politique peu orthodoxe d’Erdogan consistant à réduire les taux d’intérêt dans la conviction qu’elle réduirait l’inflation, une position qu’il a doublée pendant la campagne électorale.
La banque centrale a justifié sa dernière réduction de 0,5 point de pourcentage en février comme un moyen de soutenir les emplois et la production industrielle après le tremblement de terre dévastateur de ce mois-là.
Le taux directeur que la Turquie a fixé pour les banques est désormais bien inférieur à celui auquel les prix augmentent, ce qui signifie que les gens perdent effectivement de l’argent s’ils laissent leurs lires non dépensées sur leurs comptes.
Cela accélère les dépenses, alimentant davantage la spirale inflationniste.
La lire a perdu plus de la moitié de sa valeur en deux ans et s’est brièvement échangée vendredi à 20 lires pour un dollar pour la première fois, malgré des interventions massives de l’État visant à éviter des chutes politiquement sensibles avant le vote.
Les données officielles ont montré que la banque centrale brûlait 25 milliards de dollars en un mois tout en essayant de soutenir la lire.
La candidature suédoise à l’OTAN
Les partenaires de l’OTAN de la Turquie, menés par les États-Unis, souhaitent qu’Ankara lève son veto sur l’adhésion de la Suède à l’alliance de défense la plus puissante du monde.
Stockholm a demandé à rejoindre la Finlande voisine nordique en 2022 après que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a déclenché un changement majeur dans la longue histoire de non-alignement militaire des pays.
Mais Ankara a bloqué les offres, exigeant l’extradition de personnalités turques soupçonnées de liens avec des militants kurdes interdits.
L’adoption par la Suède d’une nouvelle législation antiterroriste, d’une nouvelle constitution et de pourparlers diplomatiques de haut niveau n’a pas incité Ankara et son compatriote hongrois à ratifier la candidature.
Les ministres des Affaires étrangères de l’OTAN se réunissent à Oslo quelques jours après l’élection, espérant des progrès sur la question avant un sommet des chefs d’État en Lituanie en juillet.
La Turquie a finalement mis fin à son opposition à l’entrée de la Finlande, qui est devenue le 31e membre de l’OTAN plus tôt cette année.
Réconciliation avec la Syrie
Les relations avec la Syrie voisine sont au plus bas après qu’Erdogan ait soutenu les forces d’opposition qui ont pris les armes pour renverser le président Bachar al-Assad pendant la longue et amère guerre civile du pays.
En 2016, Ankara a lancé la première de plusieurs incursions contre des combattants djihadistes et kurdes dans le nord de la Syrie et y maintient une présence militaire.
Erdogan a tenté de rétablir les liens ces derniers mois, mais les pourparlers sous médiation russe n’ont pas réussi à normaliser les relations diplomatiques alors même qu’Assad sort d’années d’isolement avec ses voisins arabes.
Comme condition préalable à toute rencontre avec le chef de l’Etat turc, Assad a exigé le retrait des forces turques des régions tenues par les rebelles du nord de la Syrie et la fin du soutien aux groupes d’opposition armés.
La Turquie cherche également à renvoyer les plus de trois millions de réfugiés syriens qui ont élu domicile dans le pays après avoir fui le conflit.
Le gouvernement d’Erdogan a annoncé ce mois-ci son intention de construire des centaines de milliers de logements dans le nord de la Syrie pour faciliter le retour « volontaire » d’au moins un million de personnes.
Reconstruction après le tremblement de terre
Le tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé le 6 février a dévasté des pans entiers du sud-est de la Turquie, tuant plus de 50 000 personnes et réduisant des villes entières à des monticules de décombres.
Outre les nombreuses pertes en vies humaines, les défis économiques et sociaux posés par la catastrophe restent colossaux près de quatre mois plus tard.
Des centaines de milliers de survivants traumatisés ont été déplacés et beaucoup vivent encore dans des tentes ou d’autres logements temporaires.
Certains dépendent de l’aide humanitaire pour les produits de première nécessité tels que la nourriture, l’eau, les vêtements et les fournitures médicales.
Le coût des dégâts est officiellement estimé à plus de 100 milliards de dollars et l’énorme effort de reconstruction en est encore à ses débuts.
Une conférence de collecte de fonds organisée par l’Union européenne à Bruxelles en mars a recueilli des promesses de dons d’une valeur de sept milliards d’euros (7,5 milliards de dollars) pour la Turquie ainsi que la Syrie, qui a également été touchée.
La Banque européenne de développement a réduit ses perspectives de croissance économique pour la Turquie en 2023, en partie à cause de la catastrophe, des centaines de milliers de personnes ayant perdu leurs moyens de subsistance du jour au lendemain.
© 2023 AFP