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Avec une baisse des prix de plus de 5 % jusqu’en septembre, cela pourrait être le moment d’investir dans l’immobilier.
L’immobilier au Royaume-Uni est devenu de plus en plus inabordable pour de nombreux acheteurs, mais la bulle a-t-elle éclaté ?
Selon la Nationwide Building Society, les prix de l’immobilier chutent au rythme le plus rapide depuis le milieu de 2009, en raison de la hausse des taux hypothécaires et de la pression constante sur l’accessibilité financière des logements pour les acheteurs potentiels.
Sur une base mensuelle, les prix de l’immobilier sont restés inchangés, après une baisse de 0,8 % en août.
L’enquête a révélé que la valeur d’une maison typique est tombée à 257 808 £ (297 575 €), contre 259 153 £ (299 127 €) le mois précédent.
Cette baisse des prix n’est qu’une facette d’un paysage immobilier complexe, influencé par divers facteurs économiques et la confiance des consommateurs.
Les taux élevés ont des conséquences néfastes
La semaine dernière, le Financial Times a rapporté que les vendeurs de maisons au Royaume-Uni réduisaient de plus en plus leurs prix pour conclure des transactions, en se référant aux données de la plateforme immobilière Zoopla.
Leurs chiffres suggèrent que nous observons actuellement le niveau de rabais sur les prix de l’immobilier le plus élevé depuis quatre ans. Les maisons sont vendues avec une remise moyenne de 4,2 %, soit 12 125 £ (14 020 €) de moins que le prix demandé. Ce phénomène de rabais a été encore intensifié par les récentes hausses des taux hypothécaires, qui ont poussé les acheteurs potentiels à rechercher des offres avantageuses.
Dans ce contexte, on a assisté à une hausse notable des emprunts nets de dettes hypothécaires des résidents du Royaume-Uni, atteignant 1,2 milliard de livres sterling (1,38 milliard d’euros) en août. Cette hausse représente la quatrième hausse mensuelle consécutive et le niveau le plus élevé depuis janvier 2023. Malgré les défis, les acheteurs continuent d’entrer sur le marché.
Les approbations nettes d’achat de logements au Royaume-Uni, souvent considérées comme un indicateur des tendances futures en matière d’emprunt, sont tombées à 45 400 en août 2023, les chiffres les plus bas enregistrés depuis février. Ce déclin peut être attribué au resserrement agressif de la politique monétaire de la Banque d’Angleterre, qui a eu un impact sur l’activité immobilière.
Les approbations de réhypothèque, incluant uniquement celles auprès de différents prêteurs, ont également chuté à 25 000 £ (28 800 €), atteignant leur plus bas niveau depuis juillet 2012. Ces tendances témoignent d’une approche prudente de la part des acheteurs et des propriétaires face à la hausse des taux d’intérêt.
Des changements fiscaux se profilent
L’Institut d’études fiscales (IFS) prévoit une augmentation significative des impôts équivalant à environ 3 500 £ (4 046 €) par foyer d’ici les prochaines élections générales. Cette hausse d’impôts prévue représenterait environ 37 % du revenu national, contre environ 33 % en 2019. Le gouvernement britannique devrait collecter plus de 100 milliards de livres sterling (115,5 milliards d’euros) de recettes fiscales supplémentaires par an grâce à ces changements.
Ben Zaranko, économiste de recherche principal à l’IFS, a noté que cette évolution vers une fiscalité plus élevée n’est pas uniquement le résultat de la pandémie, mais reflète également l’augmentation des dépenses publiques, les changements démographiques, les pressions sur les soins de santé et l’assouplissement des mesures d’austérité. Il s’agit d’une évolution qui pourrait avoir des implications sur le marché du logement ainsi que sur l’économie en général.
Une lueur d’espoir dans un contexte de baisse des prix
Malgré ces défis, il existe une lueur d’espoir sur le marché immobilier britannique. La demande des acheteurs a connu une résurgence, avec une augmentation de 12 % des demandes de renseignements auprès des agents immobiliers depuis le week-end férié d’août. Toutefois, cette augmentation de la demande est en partie saisonnière.
La confiance des consommateurs est également en hausse, renforcée par la perspective d’une baisse des taux hypothécaires dans les mois à venir.
Regarder vers l’avant
Alors que les prix de l’immobilier ont chuté de 0,5 % au cours de l’année écoulée, le sud-est et l’est de l’Angleterre connaissant les baisses les plus significatives à 1,5 %, on s’attend à ce que les prix continuent de baisser tout au long de l’automne. Le marché immobilier britannique devrait conclure l’année avec des prix de l’immobilier inférieurs d’environ 2 à 3 % à ceux du début de l’année, tout en restant 17 % supérieurs aux niveaux d’avant la pandémie.
La clé de la revitalisation du marché immobilier réside peut-être dans la baisse des taux hypothécaires, ce qui pourrait améliorer l’abordabilité et attirer davantage d’acheteurs. Alors que les prêteurs commencent à proposer des taux hypothécaires fixes compétitifs inférieurs à 5 %, on espère que les acheteurs reviendront en plus grand nombre, ce qui soutiendra les ventes et les prix.
Le marché immobilier britannique traverse une période de transition marquée par une baisse des prix, des modifications fiscales et des préférences changeantes des acheteurs. À mesure que les facteurs économiques évoluent, l’évolution du marché reste incertaine, et la possibilité d’une baisse des taux hypothécaires pourrait jouer un rôle central dans sa reprise.