Customize this title in frenchLes prix du gaz naturel en Europe chutent : la crise énergétique est-elle enfin terminée ?

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L’indice de référence néerlandais TTF pour les prix du gaz européen a connu une baisse significative en février 2024, tombant en dessous de 25 €/mégawattheure (MWh), atteignant des niveaux observés pour la dernière fois au cours de l’été et marquant une forte baisse de plus de 50 % par rapport à la même période. il y a un an.

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Cette baisse reflète une tendance plus large influencée par une combinaison de facteurs climatiques et économiques, notamment des températures plus chaudes que la moyenne dans l’hémisphère Nord et une diminution notable de la demande industrielle et intérieure de gaz naturel.

Un hiver doux, en particulier en France et en Allemagne, qui connaissent respectivement leurs troisième et quatrième hivers les plus chauds en 34 ans, a contribué à la faiblesse de la demande de chauffage.

Les niveaux de stockage de gaz naturel en Europe atteignent actuellement de nouveaux sommets saisonniers depuis cinq ans, avec les réserves de gaz de l’UE à 65,9 %, celles de l’Allemagne à 71,56 %, de l’Italie à 60,3 % et de la France à 51,3 %, selon les données de Gas Infrastructure Europe » (GIE )s Inventaire global de stockage de gaz (AGSI).

Le ralentissement mondial des activités manufacturières depuis 2022 a eu un impact significatif sur la demande industrielle de gaz, notamment en Europe.

Un autre facteur clé de la récente forte baisse des prix du gaz naturel en Europe a été la bonne performance des sources d’énergie renouvelables et de la production d’énergie nucléaire. Après quelques années sous-performantes en 2021 et 2022, l’énergie éolienne et solaire a connu une amélioration significative en 2023, et l’énergie hydroélectrique atteint des performances proches de son plus haut niveau saisonnier depuis cinq ans. De plus, la production d’énergie nucléaire a connu une meilleure production au second semestre 2023 et s’est poursuivie jusqu’en 2024.

Perspectives du gaz naturel pour 2024 : Bank of America et Goldman Sachs

Francisco Blanch, stratège en matières premières chez Bank of AmericaGlobal Research, dans une note partagée la semaine dernière, anticipe une plus grande probabilité que les prix du gaz naturel TTF tendent à la baisse au printemps, en particulier si l’économie mondiale reste atone, ce qui pourrait conduire à une révision de l’été 2023. des niveaux bas, voire inférieurs. Les récentes augmentations du positionnement des investisseurs pourraient être inversées, en particulier si le temps plus chaud entraîne une liquidation des positions longues, entraînant ainsi une baisse supplémentaire des prix du TTF.

Cependant, Blanch a également souligné certains risques pouvant conduire à une hausse surprenante des prix du gaz naturel. Une résurgence de l’activité manufacturière entraînerait probablement une augmentation de la demande mondiale de gaz industriel, tandis que des perturbations dans la région de la mer Rouge pourraient donner un coup de pouce significatif à l’Europe. En outre, les exigences d’approbation réglementaire pour les terminaux GNL présentent un risque important de retards dans la capacité prévue pour 2024, ce qui pourrait freiner la croissance de l’offre mondiale au cours du second semestre 2024 et au-delà.

Samantha Dart et Daniel Moreno, analystes des matières premières chez Goldman Sachs, ont récemment abaissé leurs prévisions de prix TTF du gaz naturel de 41 €/MWh à 31 €/MWh, ce qui suggère que l’offre excédentaire mondiale de gaz attendue au cours de cette période pourrait être si importante que l’Europe pourrait devoir offrir des incitations. pour réduire l’offre et éviter les congestions de stockage l’été prochain.

Cependant, malgré des niveaux de stockage confortables à la fin de l’hiver, ils affirment que l’Europe n’a pas encore résolu sa crise énergétique. Ils estiment qu’un autre hiver doit s’écouler avant que le risque de flambée extrême des prix du gaz ne diminue.

Le déficit structurel du gaz naturel européen n’a pas été entièrement comblé, car l’augmentation de l’offre de GNL n’a pas complètement compensé la perte des importations russes. Par conséquent, les prix du gaz européen restent sensibles aux ruptures d’approvisionnement ou aux pics de demande, en particulier en hiver.

À partir de 2025, il y aura une augmentation notable de l’offre mondiale de GNL, conduisant à une situation d’offre excédentaire sur le marché et faisant baisser par la suite les prix européens du gaz et du GNL, en particulier tout au long de la période 2026-2028.

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