Customize this title in frenchLes procureurs français préparent des charges préliminaires contre Riad Salameh

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Les procureurs français ont informé le banquier libanais assiégé Riad Salameh de leur intention de porter des accusations préliminaires de fraude et de blanchiment d’argent contre lui, a rapporté Reuters, citant des documents judiciaires.

Cela s’ajoute à l’affaire croissante contre le gouverneur de la banque centrale, qui fait l’objet d’une surveillance croissante dans plusieurs pays européens pour ses transactions financières.

Les documents envoyés par les autorités judiciaires françaises à M. Salameh avant son audition prévue le 16 mai contiennent une nouvelle accusation d’utilisation de faux relevés de compte, a rapporté Reuters.

L’agence a déclaré que les procureurs français prévoyaient de porter des accusations préliminaires et de le désigner officiellement comme suspect lors de l’audience.

La nouvelle accusation contre M. Salameh est liée à des allégations selon lesquelles Marwan Kheireddine, directeur général de la banque libanaise Al Mawarid, aurait falsifié des relevés bancaires pour des comptes appartenant à Raja Salameh, le frère du gouverneur.

En janvier, M. Kheireddine a été interrogé au Liban par des enquêteurs européens concernant les trois comptes, qui ont produit des rendements exceptionnellement élevés entre 1993 et ​​2019, passant d’un investissement initial de 15 millions de dollars à 150 millions de dollars, selon des documents judiciaires obtenus par Le National.

Dans une lettre également vue par Le Nationall’avocat de Riad Salameh, Pierre Olivier Sur, a déclaré à un juge français que « Raja Salameh a ouvert des comptes à son nom où étaient placés des fonds appartenant à Riad Salameh » parce que le gouverneur « avait confié une grande partie de la gestion de ses biens personnels à son frère », avant il a été nommé à la banque centrale.

Les relevés de compte ont été fournis à la justice française dans le cadre de la défense de Riad Salameh pour expliquer la croissance de ses actifs, a écrit M. Olivier Sur..

Cependant, les enquêteurs soupçonnent depuis longtemps que les relevés de compte n’ont été créés que pour dissimuler des accusations d’enrichissement illicite.

Ils ne « contiennent aucun élément confirmant leur authenticité et leur non-falsification », a écrit le juge libanais Jean Tannous, qui a mené une enquête distincte sur Riad Salameh, dans un document judiciaire.

Dans le document judiciaire français consulté par Reuters, les enquêteurs français ont conclu que M. Salameh « avait utilisé de faux relevés de comptes bancaires à AM Bank … fournis par Marwan Kheireddine, pour justifier de manière trompeuse l’origine de ses biens ou de ses revenus ».

M. Kheireddine a été mis en examen à Paris à la fin du mois dernier dans le cadre de l’enquête française pour blanchiment aggravé et participation à une association de malfaiteurs.

M. Salameh fait l’objet d’une enquête dans au moins six pays européens pour avoir prétendument détourné plus de 330 millions de dollars de la banque centrale avec l’aide de son frère.

Les procureurs européens enquêtent sur les commissions versées par les banques commerciales à la banque centrale du Liban dans le cadre d’un contrat attribué à Forry Associates, une société détenue par Raja Salameh.

Les enquêteurs soupçonnent Forry d’être une société écran créée uniquement pour canaliser des millions pour financer des propriétés de luxe en Europe.

Les frères ont nié tout acte répréhensible.

Le Liban est au milieu d’une grave crise économique imputée à des décennies de corruption et de gaspillage des fonds publics par une élite politique enracinée.

À la tête de la banque centrale du Liban depuis 1993, M. Salameh a également été critiqué pour son rôle dans un système défaillant qui s’est finalement effondré, laissant 80 % de la population vivre en dessous du seuil de pauvreté.

50 millions de dollars d’actifs en Suisse

Le rapport d’accusations françaises potentielles intervient après que le Tribunal pénal fédéral suisse a confirmé une décision du Bureau du procureur général de refuser une demande de libération d’une partie des fonds gelés sur un compte lié à M. Salameh.

La décision, qui a été rendue publique mercredi, est un aperçu rare de la procédure suisse contre M. Salameh.

Le mois dernier, le Tribunal pénal fédéral a rejeté une demande de M. Salameh d’accès complet au dossier de son enquête.

Selon le site Internet du tribunal, M. Salameh avait interjeté appel pour avoir accès au dossier d’enquête complet et affirmé qu’il n’avait pas bénéficié d’un procès équitable.

Les juges ont cité la complexité de l’affaire dans leur décision de rejeter la demande.

L’enquête « bien qu’ouverte depuis plus de deux ans, n’en est encore qu’à ses débuts, compte tenu de sa complexité et de ses ramifications étrangères » et nécessite « une analyse de la volumineuse documentation bancaire produite, ainsi que des mesures d’investigation dépendant de la coopération internationale », ont-ils ajouté. a dit.

En vertu du droit suisse, les accusés peuvent accéder au dossier d’une procédure pénale en cours, pour leur permettre de préparer leur défense, mais ce n’est pas un droit absolu et peut être restreint par les juges pénaux s’ils estiment que les accusés en abusent.

La connaissance publique des procédures de l’enquête suisse a été relativement limitée par rapport à d’autres enquêtes européennes, y compris l’enquête française. M. Salameh possède des actifs importants en Suisse, la justice suisse ayant identifié environ 50 millions de dollars d’actifs détenus par lui dans des banques suisses.

Mis à jour : 21 avril 2023, 18 h 05



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