Customize this title in frenchLes procureurs péruviens enquêtent sur le président pour blanchiment d’argent présumé

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Lima (AFP) – Les procureurs péruviens ont déclaré mardi soir qu’ils enquêtaient sur la présidente Dina Boluarte et son prédécesseur évincé Pedro Castillo pour blanchiment d’argent présumé et financement illégal de campagne lors de l’élection présidentielle de 2021.

L’enquête est une extension d’une enquête contre le couple sur des allégations de financement illégal.

Boluarte, Castillo et son ancien conseiller Henry Shimabukuro faisaient l’objet d’une enquête pour « les délits de financement prohibé d’organisations politiques, de blanchiment d’argent et d’organisation criminelle », a indiqué le parquet sur Twitter.

« La commission présumée de ces crimes se serait produite pendant la campagne électorale du (parti de gauche) Pérou libre en 2021 », lorsque Castillo était candidat à la présidence et Boluarte à la vice-présidence, a-t-il déclaré.

Le procureur chargé de l’affaire, Richard Rojas, a pris la décision après que Shimabukuro ait déclaré qu’il avait des preuves que Boluarte était au courant d’irrégularités présumées dans la collecte des fonds de campagne.

Le Pérou est plongé dans une crise politique depuis que Castillo a été évincé et arrêté le 7 décembre, accusé de rébellion pour avoir tenté de dissoudre le Congrès et de gouverner par décret.

Boluarte a pris ses fonctions de président mais a dû faire face à des appels à la démission de la part de manifestants réclamant également de nouvelles élections.

L’annonce des procureurs intervient peu avant que le congrès, contrôlé par la droite mais désormais allié de Boluarte, débatte jeudi de l’admission d’une motion de destitution du président.

Il est peu probable qu’il soit adopté car 52 voix sont nécessaires et la gauche parlementaire qui l’a introduit en a 35.

Boluarte fait déjà l’objet d’une enquête sur la mort de manifestants antigouvernementaux, alors que des groupes de défense des droits accusent les forces de sécurité d’avoir fait un usage excessif de la force contre des manifestants exigeant sa démission.

Quarante-neuf civils et sept membres des forces de sécurité sont morts dans les affrontements depuis le début des manifestations en décembre, selon le bureau du médiateur.

Même si Boluarte fait face à une accusation concrète, en tant que présidente, elle ne pourrait pas faire face à un tribunal avant la fin de son mandat en 2026.

Boluarte est le sixième président du Pérou depuis mars 2018 et la première femme à occuper ce poste.

Castillo, qui fait l’objet d’une enquête pour corruption, purge 36 mois de détention provisoire pour rébellion.

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