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Les principales provinces productrices de pétrole d’Argentine ont menacé de réduire leurs approvisionnements vers le reste du pays en raison des réductions de financement ordonnées par le président Javier Milei.
« Pas une goutte de pétrole ne sortira mercredi s’ils ne respectent pas les provinces une fois pour toutes et ne nous enlèvent pas le pied », a déclaré samedi le gouverneur de la province méridionale de Chubut, Ignacio Torres, à la chaîne de télévision C5N.
Torres et ses homologues de cinq autres provinces de Patagonie ont annoncé vendredi que « si le ministère de l’Économie ne livre pas ses ressources (financières) à Chubut, alors Chubut ne livrera pas son pétrole et son gaz ».
Les dirigeants provinciaux étaient irrités par l’insistance de Milei, un partisan de l’austérité, à retenir de Chubut quelque 13,5 milliards de pesos (15,3 millions de dollars) en transferts mensuels de recettes fiscales fédérales.
Le ministre de l’Economie, Luis Caputo, a affirmé sur X que cette réduction était nécessaire pour recouvrer la dette impayée de Chubut envers le gouvernement fédéral – et que 10 autres provinces devaient également de l’argent.
Dans un message sur X, l’ancien Twitter, Milei a dénoncé les dirigeants du Sud comme des « dégénérés fiscaux ».
L’Argentine est le 39ème exportateur mondial de pétrole brut et le 20ème exportateur de gaz. Elle importe des carburants raffinés pour la consommation intérieure.
Milei, qui s’envolait samedi pour les Etats-Unis pour assister à un rassemblement conservateur auquel Donald Trump devait s’adresser, s’est adressé à X – dans des dizaines de posts – pour fustiger Torres par son surnom, dénonçant « Nacho et ses complices ».
Il leur a rappelé un article du code pénal prévoyant des peines de prison pouvant aller jusqu’à deux ans pour quiconque entraverait l’approvisionnement en énergie.
Un communiqué du bureau présidentiel a dénoncé « le gaspillage des provinces qui refusent de réduire les dépenses inutiles » et a qualifié l’opposition des provinces de « menace chaviste ».
Quelques heures plus tard, Torres a répondu : « J’espère qu’il existe un canal de dialogue. Le problème est que vous ne savez pas à qui parler. »
Le différend surgit dans un contexte de protestations croissantes contre les augmentations de prix et de frais, alors que le nouveau président promeut de vastes déréglementations et un ajustement budgétaire drastique.