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La France a contesté samedi les propos « excessifs » et « infondés » d’un comité de l’ONU qui a dénoncé le profilage racial et l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre lors des récentes émeutes généralisées dans le pays.
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« Tout profilage ethnique par les forces de l’ordre est interdit en France », a noté le ministère des Affaires étrangères, ajoutant que « la lutte contre les dérives du profilage racial s’est intensifiée ».
Les commentaires de Paris interviennent après qu’un comité de l’ONU a appelé vendredi la France à s’assurer que l’enquête sur le meurtre de Nahel M, l’adolescente abattue par la police près de Paris, était « approfondie et impartiale », et a appelé à l’interdiction du profilage racial.
Le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD), composé de 18 experts indépendants, a fait part de ses préoccupations concernant le profilage racial et « l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre ».
Les experts ont également condamné « le pillage et la destruction de biens privés et publics ainsi que les informations faisant état d’arrestations massives et de détentions de manifestants ».
Le comité de l’ONU a déclaré qu’il se félicitait de l’ouverture d’une enquête sur les circonstances qui ont conduit au meurtre de Nahel, dont la mort a déclenché une éruption de violence en France.
« La France (devrait) veiller rapidement à ce que l’enquête sur les circonstances qui ont conduit au décès de Nahel M. soit approfondie et impartiale (…) poursuivre les auteurs présumés et, s’ils sont reconnus coupables, les sanctionner » en conséquence, a-t-elle déclaré.
Il a également appelé la France à « adopter une législation qui définit et interdit le profilage racial ».
Il a réitéré sa recommandation aux autorités de s’attaquer en priorité aux « causes structurelles et systémiques de la discrimination raciale, y compris dans l’application des lois ».
Son intervention intervient alors qu’un tribunal administratif français a condamné les organisateurs d’une marche à la mémoire de Nahel organisée par la fondation Adama Traoré qui avaient cherché à contester l’interdiction de leur rassemblement prévu samedi.
Traoré, qui était noir, est mort en garde à vue en 2016, déclenchant plusieurs nuits d’émeutes.
« Les juges ont estimé que, bien que les violences aient diminué ces derniers jours, leur caractère extrêmement récent ne permet pas de présumer que tout risque de trouble à l’ordre public a disparu », a indiqué le tribunal dans un communiqué.
Le comité de l’ONU – qui surveille l’application de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale – a signalé des préoccupations concernant l’affaire Nahel dans le cadre de sa procédure d’alerte rapide et d’action urgente.
Il s’est dit profondément préoccupé par « la pratique persistante du profilage racial combinée à l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre, en particulier la police, contre les membres des groupes minoritaires, en particulier les personnes d’ascendance africaine et arabe ».
« (La situation) se traduit fréquemment par des meurtres disproportionnellement récurrents avec une quasi-impunité. »
(FRANCE 24 avec AFP)