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La Russie était très probablement au courant de la menace de l’EI quelques jours avant l’attaque terroriste meurtrière contre une salle de concert près de la capitale Moscou, a affirmé une organisation d’enquête basée au Royaume-Uni appelée Dossier Center. Le centre a accédé à des documents des services de renseignement russes, qui feraient allusion à l’implication d’ISIS-K, la branche centrasiatique du groupe terroriste ISIS.
Peu après l’attaque, qui a tué 143 personnes vendredi dernier (22 mars) à l’hôtel de ville de Crocus, l’Etat islamique a revendiqué la responsabilité et a soutenu ses affirmations avec des déclarations, des photos et une vidéo de propagande filmée par les assaillants.
Un article du Sun indique que les assaillants se sont drogués avec du « courage chimique » avant la fusillade mortelle. La drogue est connue pour « neutraliser la peur » parmi les combattants afin qu’ils puissent tuer sans hésitation.
À propos du Centre de Dossiers
Il s’agit d’un groupe basé à Londres et dirigé par un critique du dirigeant russe, Vladimir Poutine. Mikhaïl Khodorkovski est un ancien magnat du pétrole russe en exil devenu critique du Kremlin. Son organisation a révélé plusieurs détails sur Poutine dans le passé, sur la base de documents secrets et de fuites au sein du gouvernement russe.
À voir : Attaque terroriste à Moscou : Poutine affirme que des « islamistes radicaux » sont derrière l’attaque
« Quelques jours avant l’attaque terroriste, les membres du Conseil de sécurité ont reçu un avertissement selon lequel des citoyens tadjiks pourraient être utilisés dans des attaques terroristes sur le territoire russe », a déclaré le groupe cité par CNN dans un reportage vendredi 29 mars.
« Avant même l’attaque de l’hôtel de ville de Crocus, une source proche des services de renseignement en avait fait part au Dossier Center », ajoute-t-on.
Il convient de noter que les quatre suspects capturés par la Russie sont originaires du Tadjikistan et travaillaient ici avec des visas temporaires ou expirés.
Avertissement américain
Les États-Unis avaient mis en garde la Russie contre une telle attaque de l’Etat islamique. En mars, l’ambassade américaine avait mis en garde contre une menace accrue contre la Russie et avait fait part de ses inquiétudes à Moscou dans le cadre de sa politique du « devoir d’avertir ».
Le gouvernement russe a cependant qualifié ces avertissements de « provocateurs », affirmant que « ces actions ressemblent à du chantage pur et simple et à une intention d’intimider et de déstabiliser notre société ».
Questions à Poutine
L’attaque a donné aux opposants de Poutine l’occasion de soulever des questions sur son régime, certains affirmant que Moscou aurait pu réagir à temps et empêcher ce carnage.
« Nous voyons très clairement que Vladimir Poutine aurait pu réagir à de nombreux avertissements », a déclaré l’ancien député russe Ilya Ponomarev, critique en exil du Kremlin.
(Avec la contribution des agences)