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La proposition de la Commission relative à une loi sur la cyber-solidarité traîne au Conseil des ministres de l’UE, où le peu d’enthousiasme se reflète dans la lenteur des progrès au niveau technique – même s’il n’y a pas d’obstacle politique majeur.
Le Cyber Solidarity Act (CSA) est une proposition législative qui vise à établir une « cyberréserve » de fournisseurs de confiance certifiés, prêts à aider les pays européens à réagir et à se préparer aux cyberattaques à grande échelle.
Cependant, le dossier n’a pas été accueilli avec enthousiasme par les pays de l’UE, comme l’indique le rapport de la présidence espagnole publié en début de semaine.
« Sur la base des progrès réalisés sous la présidence espagnole, la prochaine présidence belge envisage de poursuivre le travail avec le Parlement sur ce dossier important », peut-on lire dans le rapport.
Mercredi, les ambassadeurs de l’UE ont discuté de la loi sur la cyber-solidarité au sein du Comité des représentants permanents (COREPER), la principale instance préparatoire du Conseil.
L’Allemagne, l’Italie, la France, la République tchèque, la Croatie, l’Irlande, le Luxembourg, le Danemark, la Slovaquie, la Hongrie et la Grèce, entre autres, ont salué les progrès réalisés sur le projet de règlement, mais ont également souligné que des discussions supplémentaires seraient nécessaires au niveau technique avant un consensus sur un mandat pourrait être trouvé.
Mains en l’air
Les sujets de discussion comprenaient l’accessibilité de la Cyber Reserve aux pays tiers, le rôle de l’équipe de réponse aux incidents de sécurité informatique (CSIRT), les risques de duplication des centres d’opérations de sécurité (SOC) et des CSIRT nationaux et transfrontaliers, ainsi que la question de responsabilité.
Six semaines auparavant, la Cour des comptes européenne (CCE) avait averti que le CSA pourrait ajouter de la complexité au paysage européen de la cybersécurité.
La présidence espagnole du Conseil a présenté il y a trois semaines une deuxième proposition sur le CSA, à la suite d’un atelier avec la Commission qui a révélé la nécessité de clarifier les aspects pratiques de la Cyber Reserve.
« Les suggestions sur les prestataires de confiance et le soutien aux pays tiers ont été intégrées dans la mesure du possible », indique le rapport concernant les amendements au deuxième texte compromis.
Le groupe de travail sur les questions cybernétiques, un organe technique du Conseil, a ensuite discuté de la deuxième version. Les préoccupations ici incluaient le rôle de l’ENISA, l’agence de cybersécurité de l’UE, le fonctionnement et la gestion de la Cyber Reserve, ainsi que les actions de soutien aux pays tiers.
Lors de la session du COREPER de mercredi, la présidence espagnole a également souligné que des travaux supplémentaires étaient nécessaires pour clarifier certains éléments, notamment en clarifiant le rôle des nouveaux centres opérationnels et de la Cyber Reserve dans l’architecture de cybersécurité déjà complexe de l’UE.
Un autre aspect soulevé concerne l’accent mis par la Commission sur la nécessité de rendre la Cyber Reserve accessible aux pays tiers, tels que l’Ukraine et la Moldavie, afin de renforcer leurs cybercapacités.
Soutenue par l’Italie, la France a suggéré l’extension de la communauté politique européenne – un projet favori du président français Emmanuel Macron visant à s’engager avec des pays extérieurs à l’UE comme le Royaume-Uni et la Turquie à la suite de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine.
En outre, l’Allemagne, l’Irlande et le Luxembourg ont souligné la nécessité d’éviter que la loi sur la cybersolidarité ne fasse double emploi avec les structures et initiatives administratives existantes, en appelant à une approche complémentaire avec des responsabilités claires pour les pays de l’UE.
L’idée avancée était notamment de remplacer les centres d’opérations de sécurité régionaux par l’équipe de réponse aux incidents de sécurité informatique créée dans le cadre de la directive révisée sur la sécurité des réseaux et de l’information (NIS2).
L’Italie s’est toutefois opposée à cette approche, soulignant que les deux organes devraient se compléter plutôt que s’opposer.
Pour la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie, la qualité des dispositions doit primer sur l’accélération du processus d’adoption, tandis que le Danemark plaide en faveur d’une approche équilibrée. La Hongrie a noté que des travaux techniques supplémentaires étaient nécessaires sur l’étendue de la responsabilité.
[Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald]