Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
PARIS — Le projet de loi controversé sur l’immigration d’Emmanuel Macron a déclenché une rébellion contre son approche impitoyable envers les immigrants indésirables, mais un groupe de visiteurs arrive en tête : les propriétaires britanniques de résidence secondaire.
Les citoyens britanniques possédant une résidence secondaire en France seront désormais autorisés à rester plus de 90 jours convenus après le Brexit, selon un amendement adopté mardi dans le projet de loi sur l’immigration.
Il répond à une plainte récurrente des expatriés les plus riches qui partagent leur vie entre la France et le Royaume-Uni. Actuellement, les citoyens britanniques ne peuvent passer qu’un total de 90 jours sur une période glissante de 180 jours sur le continent. Même s’ils peuvent déjà demander des visas ad hoc de longue durée pour rester plus longtemps, beaucoup déclarent être découragés par la paperasse.
Le nouveau visa de longue durée serait délivré automatiquement aux Britanniques, selon l’amendement, qui va à l’encontre d’un projet de loi qui a renforcé les règles d’immigration en France. Le projet de loi, qui a été adopté avec le soutien des conservateurs et de l’extrême droite, comprend des quotas de migration, des règles plus strictes pour les visas familiaux et un accès restreint aux allocations pour les immigrants nouvellement arrivés. Un quart des députés appartenant à la coalition du président français se sont abstenus ou ont voté contre le projet de loi de leur gouvernement.
Lors des débats au Sénat le mois dernier, le sénateur conservateur Philippe Bas a plaidé en faveur d’un assouplissement des règles de résidence pour les Britanniques, arguant avec malice que cela ne constituerait pas un « facteur d’attraction » migratoire dans la mesure où les Britanniques ne veulent pas s’installer définitivement en France. « Le Brexit n’est pas de leur faute, mais ils en ont été punis ! » il a dit. « Laissez-les profiter de leur résidence secondaire et dépenser leur argent en France », a-t-il ajouté.
La sénatrice socialiste Corinne Narassiguin s’est toutefois montrée moins impressionnée par la proposition présentée par les conservateurs. « Nous nous précipitons au secours des propriétaires britanniques de résidence secondaire en France. Pour mes collègues des Républicains, il y a de bons et de mauvais étrangers ! » dit-elle.
La Cour constitutionnelle française doit encore examiner le projet de loi avant qu’il ne soit adopté.
Jason Wiels a contribué au reportage.