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PARIS – Les sénateurs français souhaitent que l’application chinoise de partage de vidéos TikTok soit interdite au personnel des entreprises stratégiques, selon un rapport de 183 pages publié jeudi.
« ByteDance et TikTok sont dépendants de la Chine à tous les niveaux : technique, capitalistique, politique et juridique », a déclaré à la presse le rapporteur, le sénateur Claude Malhuret.
En mars, le Sénat français a lancé une commission d’enquête sur la plateforme populaire, afin d’examiner « l’utilisation du réseau social TikTok, son exploitation des données, sa stratégie d’influence, de propagande et de désinformation ».
Après des semaines d’auditions — notamment avec le ministre du numérique Jean-Noël Barrot, des régulateurs, des lobbyistes de TikTok France et des chercheurs — les législateurs ont dressé la liste de 21 recommandations.
Parmi elles figure une extension de l’interdiction TikTok des téléphones des fonctionnaires au personnel des soi-disant opérateurs d’importance vitale. Pour des raisons de sécurité, la liste de ces opérateurs n’est pas publique, mais comprend des organisations des secteurs militaire, de l’énergie, de la finance, des transports et de la gestion de l’eau.
Les sénateurs veulent également plus de garanties sur le « Clover Project » – le projet d’héberger des données personnelles de l’UE sur le sol européen – ainsi que sur l’actionnariat de la société mère de TikTok, ByteDance. Si la société n’a pas répondu aux questions sur la propriété intellectuelle, ses algorithmes, la structure de l’actionnariat de ByteDance, les garanties de confidentialité et la modération du contenu, entre autres, ils soutiennent que le gouvernement devrait interdire l’application pour des raisons de sécurité nationale.
« Nous avons l’impression qu’il y a un véritable affrontement entre les protestations de TikTok et celles de ses dirigeants concernant la transparence et une opacité clairement voulue », a déclaré Malhuret.
« Nous sommes fortement en désaccord avec les conclusions de ce rapport, qui ne reflète pas fidèlement les faits », a déclaré un porte-parole de TikTok dans un communiqué. « Nous avons passé de nombreux mois et plus de six heures sous serment à répondre à des centaines de questions et avons autrement coopéré tout au long de ce processus. Il est décevant que la Commission consacre autant de temps et de ressources pour revenir aux mêmes perceptions erronées », a ajouté le porte-parole. .
Océane Herrero a contribué au reportage.
Cet article a été mis à jour.