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Les Serbes voteront dimanche (17 décembre) lors d’élections anticipées considérées comme une tentative du président Aleksandar Vučić et de son Parti progressiste serbe (SNS) populiste d’obtenir un nouveau mandat de quatre ans, après que deux fusillades massives en début d’année aient ébranlé leur popularité. .
Au total, 18 partis et alliances se disputent le soutien des 6,5 millions d’électeurs pour 250 sièges au Parlement. Le seuil d’entrée au parlement est de 3% des voix. Les bureaux de vote ouvriront à 7h00 (06h00 GMT) et fermeront à 20h00 (19h00 GMT).
Deux fusillades de masse en mai, qui ont fait 18 morts, dont neuf élèves d’une école primaire, ont déclenché des manifestations de rue qui ont ébranlé Vučić et l’emprise du SNS sur le pouvoir depuis une décennie dans la république des Balkans occidentaux. Cette dissidence a été exacerbée par la hausse de l’inflation, qui s’est établie à 8 % en novembre.
Les partis d’opposition et les organismes de défense des droits accusent également Vučić et le SNS de corruption d’électeurs, d’étouffement des libertés des médias, de violence contre les opposants, de corruption et de liens avec le crime organisé. Vučić et ses alliés nient ces allégations.
Les élections législatives du 17 décembre, les cinquièmes depuis 2012, coïncident avec des élections locales dans la plupart des municipalités, dans la capitale Belgrade et dans la province septentrionale de Voïvodine.
Un récent sondage d’opinion pré-électoral réalisé par le site Internet Nova Srpska Politicka Misao place le SNS en tête avec 39,8 % des voix, suivi par l’alliance de centre-gauche Serbie contre la violence avec 25,6 % et le Parti socialiste (SPS) du parti sortant des Affaires étrangères. Le ministre Ivica Dačić, partenaire de longue date de la coalition SNS, avec 8,9 %.
« Une solide performance électorale du SNS renforcerait la continuité politique », a déclaré jeudi Teneo Intelligence dans une note.
« Cela pourrait donner plus d’espace politique pour rechercher des compromis impopulaires sur des questions telles que l’exploitation minière du lithium ou les négociations avec le Kosovo, d’autant plus qu’aucune élection nationale n’est prévue avant 2027. »
La Serbie, candidate à l’adhésion à l’Union européenne, doit d’abord normaliser ses relations avec le Kosovo, son ancienne province à majorité albanaise qui a déclaré son indépendance en 2008 après un soulèvement de guérilla à la fin des années 1990. Les négociations entre Belgrade et Pristina, négociées par l’UE, sont au point mort et les tensions restent vives.
La Serbie doit également éradiquer la corruption et le crime organisé, libéraliser son économie et aligner sa politique étrangère sur celle de l’UE, notamment en introduisant des sanctions contre la Russie – un allié traditionnel de Belgrade – en raison de son invasion de l’Ukraine.
Les premiers résultats non officiels des sondeurs, basés sur un décompte des voix dans un échantillon national de bureaux de vote, sont attendus après 21 heures (2000 GMT). Les sondages à la sortie des urnes sont interdits par la loi. La commission électorale nationale devrait annoncer les résultats complets dans les jours qui suivront.