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Le projet final de manifeste électoral des Socialistes européens, obtenu par Euractiv, a remanié ses priorités de politique étrangère tout en ajoutant diverses mesures pour soutenir le secteur agricole au milieu des protestations à travers l’UE.
Le manifeste, daté du 14 février et approuvé par la présidence du Parti socialiste européen (PSE), devrait être soumis pour approbation lors du congrès du parti samedi 2 mars.
Alors que dans une première ébauche de manifeste, publié pour la première fois par Euractiv le mois dernierles socialistes européens se sont engagés à « renforcer la coopération de l’UE avec les États-Unis et la Chine », sans Faisant explicitement référence aux conditionnalités politiques, le projet final précise désormais que les relations avec Pékin doivent être fondées sur la promotion des valeurs et des intérêts européens.
« Nous rééquilibrerons nos relations avec la Chine, en promouvant nos valeurs et en protégeant nos intérêts, et en coopérant davantage pour résoudre les problèmes mondiaux urgents », peut-on lire dans le document.
La nécessité de renforcer les liens avec Washington reste dans un paragraphe distinct, tandis que le Royaume-Uni est désormais également inclus.
« Nous renforcerons davantage la coopération de l’UE avec les États-Unis et d’autres alliés démocratiques et bâtirons un partenariat solide avec le Royaume-Uni », écrit-il.
Un responsable du groupe socialiste (S&D) au Parlement européen a déclaré à Euractiv que le groupe avait fait pression sur le parti pour qu’il change son langage sur la Chine, notamment pour « être plus prudent » à l’égard de Pékin.
Le groupe voulait pousser « un peu plus fort », mais certains partis nationaux ont mis en garde contre une mise en danger des relations commerciales, a noté le responsable.
Par le passé, le groupe S&D au Parlement européen a soutenu vigoureusement résolutions suggérant que le respect des droits de l’homme doit être au centre des relations UE-Chine.
« Nous devons coopérer face aux défis mondiaux comme le changement climatique et les crises sanitaires. [with China]. Mais nous ne devons jamais oublier d’exprimer nos inquiétudes face aux violations systémiques des droits humains », avait déclaré à l’époque Sven Mikser, eurodéputé S&D et négociateur du rapport sur la Chine.
Le manifeste appelle également à renforcer le service diplomatique de l’UE, le Service européen pour l’action extérieure, afin d’accroître l’influence du bloc sur la scène mondiale.
« L’UE doit œuvrer pour résoudre les conflits de longue date dans le monde et en Europe, y compris à Chypre », ajoute le projet.
Les négociations visant à trouver une solution à la question chypriote sont menées depuis 1975 sous les auspices de l’ONU, sans que l’UE soit directement impliquée en tant qu’interlocuteur.
Politiquement, l’UE a rejeté la solution à deux États proposée par Ankara et insiste plutôt sur une fédération bizonale et bicommunautaire comme solution pour réunifier l’île méditerranéenne après l’invasion turque en 1975.
« L’agriculture durable » au cœur de la protection de l’environnement
Concernant l’agriculture et la transition verte, très discutée, le projet initial ne faisait aucune référence aux agriculteurs.
Toutefois, les socialistes ressentent manifestement la chaleur de la crise. protestations des agriculteurs Ces mesures se multiplient dans toute l’UE, car elles incluent désormais un nombre important de propositions ciblant le secteur agricole, tout en les associant à une protection accrue de l’environnement et à un « pacte social vert » renforcé.
« Les crises climatiques et de biodiversité constituent de réelles menaces pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des agriculteurs (…) Notre combat pour le Green Deal est aussi un combat pour améliorer la vie des agriculteurs », peut-on lire dans la version finale du manifeste.
En essayant de modifier le discours électoral du centre-droit et de l’extrême droite sur l’agriculture, qui ont capitalisé sur la protestation des agriculteurs pour cibler le Green Deal de l’UE, les socialistes déclarent que « nous sommes fondamentalement en désaccord avec l’approche des conservateurs selon laquelle la durabilité est l’ennemi de l’agriculture ». Les agriculteurs. »
Entre autres, ils se portent garants de « renforcer » la politique agricole commune (PAC) pour soutenir les petits agriculteurs ; pour les protéger de la concurrence déloyale des pays tiers, une référence à l’accord commercial controversé du Mercosur ; et augmenter le soutien financier aux agriculteurs pour qu’ils respectent les exigences environnementales renforcées imposées par le Green Deal.
[Edited by Nathalie Weatherald]