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Bruxelles (AFP) – Les accusés jugés pour les attentats de Bruxelles de 2016 ont raconté mercredi la colère qu’ils avaient ressentie face aux bombardements aériens du groupe Etat islamique par une coalition internationale.
Neuf prévenus sont actuellement jugés pour les attentats-suicides du 22 mars 2016 revendiqués par le groupe djihadiste qui a fait 32 morts à l’aéroport de Bruxelles et dans le métro de la ville.
Les enquêteurs pensent que la cellule de l’EI à l’origine des attentats était liée au groupe qui a perpétré les attentats de novembre 2015 à Paris, qui ont fait 130 morts.
Sofien Ayari, déjà condamné à 30 ans de prison pour les attentats de Paris, est allé combattre avec l’EI en 2014 avant d’être blessé et hospitalisé dans la ville syrienne de Raqqa.
« Ce que j’ai vécu à Raqqa, ce n’était pas une guerre, c’était autre chose, c’était des bombes qui tombaient sur des hommes, des femmes, des enfants », a déclaré le Tunisien de 29 ans.
« Ça a été un tournant pour moi. Je n’avais jamais ressenti une telle haine, une telle incompréhension. J’étais fou de rage. »
Il a affirmé que les dirigeants occidentaux ne montraient « aucune considération pour les vies humaines » sur le territoire de l’EI.
« J’ai l’impression qu’un seul côté est condamné », a-t-il déclaré.
Ayari a fui après les attentats de Paris mais a été détenu dans la capitale belge juste avant les attentats de Bruxelles.
« Quand je vois des gens souffrir, bien sûr, cela ne me rend pas heureux », a-t-il déclaré à propos des victimes des attentats de Bruxelles.
« Aujourd’hui, je ne suis pas en paix avec tout. »
Le co-accusé Salah Abdeslam, le seul membre survivant de l’unité qui a perpétré les attentats de Paris, a lié ses actions à des « décisions désastreuses » prises par les chefs de la coalition anti-EI.
Comme Ayari, Abdeslam était en garde à vue le jour des attentats de Bruxelles et nie être impliqué.
« Les pilotes des avions sur Raqqa et Mossoul ne se retrouveront jamais au banc des accusés pour répondre de leurs actes abominables, ils ont été récompensés », a déclaré le Français de 33 ans, qui ne s’est pas rendu en Syrie.
Il a déclaré que « la vague d’attentats en Occident n’a pas été menée pour hisser les drapeaux noirs de l’EI sur le territoire européen, mais en réponse aux bombardements ».
Un autre suspect Bilal El Makhoukhi, un ancien combattant belgo-marocain de l’EI de 34 ans, a déclaré qu’en Syrie il avait passé « les meilleurs moments de sa vie, même si c’était dur ».
« Je me sentais plus vivant là-bas qu’ici. Je sentais que je servais un but », a-t-il déclaré.
L’interrogatoire des accusés doit durer jusqu’à jeudi soir.
© 2023 AFP