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Les tensions entre le Kosovo et la Serbie ont de nouveau éclaté au cours du week-end après l’arrestation d’un Serbe du Kosovo pour avoir incendié des voitures appartenant à des Serbes de souche qui étaient passées aux plaques d’immatriculation du Kosovo.
En 2022, le gouvernement de Pristina a annoncé que tous les véhicules appartenant aux citoyens du Kosovo devaient avoir des plaques émises par Pristina. Cette décision a provoqué l’indignation de la minorité serbe du nord du pays, qui continue d’utiliser des plaques émises par la Serbie et ne reconnaît pas l’indépendance du Kosovo.
Mais au cours de la semaine dernière, plusieurs véhicules qui ont fait le changement ont été incendiés. La police a arrêté un individu soupçonné d’incendie criminel, mais aussi d’attaque contre une unité de police du Kosovo, d’appartenance à un groupe criminel, d’agression d’un agent public et de tentative de meurtre.
La police du Kosovo a déclaré que l’arrestation était intervenue après « des enquêtes approfondies menées par les unités de police compétentes » dans le but de lutter contre le crime organisé et d’empêcher de nouveaux actes criminels.
Mais l’arrestation n’a pas été bien accueillie par la liste serbe, le parti politique ethnique serbe au Kosovo.
« Après avoir recueilli des informations sur l’enlèvement de Serbes par les forces spéciales de Kurti, nous voudrions souligner que le peuple serbe avertit Pristina que s’il ne libère pas la personne injustement arrêtée et n’arrête pas de harceler le peuple serbe, cela provoquera une réaction de tous les Serbes.
Ils ont poursuivi dans une déclaration selon laquelle ce ne serait pas « un avertissement », mais plutôt un soulèvement contre ce qu’ils appellent la « répression des citoyens innocents » par le Premier ministre Albin Kurti.
Le ministre serbe des Affaires étrangères, Ivica Dacic, a accusé dimanche le gouvernement du Kosovo de créer une nouvelle crise et de vouloir « se soustraire aux obligations » qu’il a contractées lors du dialogue facilité par l’UE.
« C’est un véritable indicateur de leur intention claire qu’ils ne veulent pas la paix et qu’ils essaient d’éviter les obligations qu’ils ont contractées à Ohrid, entre autres choses… Il est très clair qu’une situation ancienne se profile à l’horizon, et un nouvelle crise produite par Pristina », a déclaré Dacic.
Il a appelé la communauté internationale à « réagir de toute urgence » et à « arrêter Albin Kurti ».
Aux premières heures de dimanche, des policiers ont été attaqués avec un engin explosif dans le nord de Mitrovica, l’une des zones à majorité serbe. La police a signalé qu’un appareil leur avait été lancé et une enquête est en cours.
Les nouveaux troubles et les nouvelles menaces de Belgrade surviennent au milieu d’un dialogue en cours entre les deux parties, facilité par l’UE, dans le but de normaliser les relations. Après la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo en 2008, suite à la guerre de 1998-1999, la Serbie continue de refuser de le reconnaître.
Les pourparlers ont abouti à un accord verbal des deux parties sur la normalisation des relations et à une annexe sur la manière dont les dispositions de l’accord seront mises en œuvre.
(Alice Taylor | Exit.al, Bojana Zimonjić Jelisavac | EURACTIV.rs)