Customize this title in frenchLes turbulences dans les banques parallèles toucheraient particulièrement durement les grandes institutions

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Banque Allemande

Selon l’étude de la BCE, les turbulences dans le secteur bancaire parallèle « pourraient toucher de manière disproportionnée les grandes banques complexes et d’importance systémique ».

(Photo: dpa)

Francfort Selon une étude de la BCE, les crises du secteur bancaire parallèle dans la zone euro frapperont particulièrement durement les grandes institutions financières. La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé mardi dans une étude que les interdépendances avec cette partie de l’économie financière sont particulièrement fortes pour elles.

Les banques parallèles comprennent des sociétés financières autres que les banques traditionnelles, telles que les fonds spéculatifs et du marché monétaire, les fonds d’investissement alternatifs et les courtiers en bourse spéciaux. Ce segment encore peu réglementé de l’économie financière – également appelé « intermédiaires financiers non bancaires » (IFNB) – a gagné en importance depuis la crise financière mondiale.

Selon l’étude, les risques de contagion en cas de turbulences dans le secteur NBFI sont concentrés dans un groupe de 13 grandes banques de la zone euro, dont huit établissements financiers considérés comme d’importance systémique mondiale. Il s’agit notamment de Deutsche Bank, Société Générale, Santander et UniCredit.

« Toute agitation dans le secteur NBFI est susceptible de toucher de manière disproportionnée les grandes banques complexes et d’importance systémique, car les actifs, les liens de financement et les expositions aux dérivés sont concentrés dans ce groupe », indique l’étude de la BCE.

Selon l’étude, environ 80 % de tous les prêts repo contractés par des institutions financières auprès de banques parallèles de la zone euro sont concentrés dans 13 grandes institutions financières. « Ces banques jouent un rôle central sur le marché car elles sont pratiquement les seules récipiendaires des liquidités repo des fonds communs de placement, des compagnies d’assurance, des fonds de pension et des fonds du marché monétaire », écrivent les experts de la BCE.

Selon eux, il existe donc un risque accru de concentration. À l’inverse, du point de vue des experts de la BCE, un petit groupe de grandes banques d’importance systémique est crucial pour la stabilité du secteur bancaire parallèle. « Si une ou plusieurs de ces institutions devaient faire faillite, cela aurait probablement un impact significatif sur la capacité de parties importantes du secteur NBFI à gérer les risques de liquidité et de marché », indique l’étude.

Mesuré en termes d’actifs, le secteur bancaire parallèle dans la zone euro a plus que doublé depuis la crise financière mondiale, passant d’environ 15 000 milliards d’euros à environ 31 000 milliards d’euros. Pas plus tard qu’en 2008, la part des prêts accordés par les IFNB aux entreprises n’était que de 15 %. Fin 2022, il était déjà de 26 %. Au début de l’année, le superviseur bancaire en chef de la BCE, Andrea Enria, a appelé les institutions financières de la zone euro à accorder encore plus d’attention aux risques dans les affaires avec les clients de ce secteur.

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