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Le président américain Joe Biden se rendra dans la ville frontalière de Brownsville, au Texas, alors que Donald Trump se dirige vers Eagle Pass, au Texas.
Le président américain Joe Biden et Donald Trump, son probable adversaire républicain aux élections de novembre, se rendront jeudi à la frontière américano-mexicaine, l’immigration étant devenue une question clé pour les électeurs.
Biden, qui s’est montré sur la défensive sur la question ces derniers mois, profitera d’une visite dans la ville frontalière de Brownsville, au Texas, pour souligner comment les législateurs républicains ont rejeté un effort bipartite visant à durcir les politiques d’immigration sur ordre de Trump.
Biden rencontrera des agents de patrouille frontalière et des responsables des douanes et de l’application des lois et prononcera un discours jeudi.
« Il s’en va parce qu’il est important de souligner que les républicains font obstacle ici », a déclaré la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.
Biden a pris ses fonctions en 2021 en promettant d’inverser la politique d’immigration dure de Trump, mais a depuis durci sa propre approche.
Sous la pression des Républicains qui l’accusent de ne pas avoir réussi à contrôler la frontière, Biden a appelé le Congrès l’année dernière à fournir davantage de fonds pour faire respecter la loi et a déclaré qu’il « fermerait la frontière » s’il lui donnait une nouvelle autorité pour refouler les migrants.
Biden sera rejoint par le secrétaire à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, que les législateurs républicains ont voté de justesse au début du mois pour destituer sa gestion de la frontière. Il est toutefois peu probable que le Sénat, dirigé par les démocrates, vote la destitution de Mayorkas.
Trump, qui en tant que président de 2017 au début de 2021 considérait une position ferme à la frontière comme une question phare pour lui, a accusé Biden de maladroiter les questions frontalières. Il se rendra à Eagle Pass, au Texas, où les arrivées ont posé un problème aux autorités ces derniers mois.
Karoline Leavitt, attachée de presse nationale de la campagne Trump, a qualifié la frontière de « scène de crime » dans un communiqué et a déclaré que l’ancien président en visite présenterait un plan pour « sécuriser la frontière immédiatement après son entrée en fonction ».
Un sondage Reuters-Ipsos du 31 janvier révèle une inquiétude croissante des Américains à l’égard de l’immigration, 17 pour cent des personnes interrogées la citant comme le problème le plus important auquel les États-Unis sont confrontés aujourd’hui, contre 11 pour cent en décembre. Il s’agit de la principale préoccupation des répondants républicains, 36 pour cent la citant comme principale préoccupation, contre 29 pour cent citant l’économie.
Trump sera rejoint par le gouverneur du Texas, Greg Abbott, dont l’administration a construit un « camp de base » militaire à Eagle Pass pour dissuader les migrants.
Eagle Pass reste un point chaud dans un débat partisan houleux sur la sécurité des frontières, même si le nombre de migrants surpris en train de traverser sans papiers vers ce pays et vers Brownsville a fortement chuté en janvier et février.
Le nombre de migrants surpris en train de traverser la frontière américano-mexicaine sans papiers a atteint un record mensuel de 250 000 en décembre, mais a diminué de moitié en janvier, une tendance que les autorités américaines attribuent au renforcement des contrôles mexicains et aux tendances saisonnières.
Abbott, un républicain, a déployé des milliers de soldats de la Garde nationale et posé des câbles accordéons et des bouées fluviales pour dissuader l’immigration illégale grâce à un programme appelé Opération Lone Star.
L’application des lois en matière d’immigration a toujours été du ressort du gouvernement fédéral, et les actions d’Abbott ont déclenché des impasses juridiques et politiques avec l’administration Biden et les militants des droits des immigrants.