Customize this title in frenchLes « voyous et les oligarques » du football risquent d’être victimes de la répression européenne contre le blanchiment d’argent

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BRUXELLES ― Le Parlement européen trouve que le football pue.

Craignant que les transferts et les accords de sponsoring ne soient aussi étanches que la ligne défensive de Manchester United, les législateurs font pression pour que les gouvernements renoncent à leur opposition à l’inclusion des clubs de football dans une loi européenne réprimant le blanchiment d’argent.

« Les États membres refusent de soumettre les clubs, ligues et agents de football aux règles élémentaires de diligence raisonnable », a déclaré l’eurodéputé vert Damien Carême, co-responsable des négociations au Parlement et fan du Racing Club de Lens en France. « C’est une aubaine pour les voyous et les oligarques, qui pourront poursuivre en toute impunité leur petit business de matchs truqués et de transferts douteux. »

Les demandes du Parlement constituent la dernière étape dans les querelles autour d’un plan européen proposé il y a deux ans pour rationaliser les garanties européennes contre le blanchiment d’argent à tous les niveaux, qui diffèrent actuellement d’un pays à l’autre. Les négociations entre la Commission, le Parlement et le Conseil, qui représentent les gouvernements nationaux, sont dans l’impasse, en partie parce que les pays résistent à l’inclusion du football dans la législation.

Même si l’on pourrait affirmer que football mondial et corruption vont de pair – en 2015, les autorités américaines ont inculpé neuf responsables de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), qui régit le football dans le monde, pour racket, complot et corruption – les initiés suggèrent que le blanchiment d’argent, bien que moins évident, pourrait être monnaie courante. Europol et la Commission européenne ont souligné les risques du secteur dans des rapports publiés ces dernières années.

Comme le dit Carême, « le football est un secteur clé pour le blanchiment d’argent ».

Opération Zéro

La façon dont cela fonctionne souvent est la suivante : étant donné que les criminels ont du mal à dépenser l’argent qu’ils gagnent grâce à des activités illégales sans attirer l’attention des autorités, ils le font passer par des entreprises légitimes pour donner l’impression que l’argent est propre. En ce qui concerne le football, une technique courante consiste à gonfler le prix du transfert d’un joueur, puis à reverser les bénéfices supplémentaires à la pègre.

L’un des pays qui semble avoir rencontré un problème particulier est la Belgique. Une enquête intitulée « Opération Zéro » a révélé des gangs de blanchiment d’argent opérant dans les clubs de football belges en 2018. L’enquête a conduit à une répression contre la ligue, obligeant les clubs à introduire de nouvelles garanties.

Mais c’est surtout l’expérience de la Belgique qui donne matière à réflexion aux gouvernements.

Les garanties du pays se sont transformées en un exercice fastidieux de cochage de cases plutôt qu’en un moyen efficace de lutter contre le blanchiment d’argent, selon Niels Appermont, professeur de droit économique à l’Université de Hasselt, qui a étudié les règles avec l’aide d’une subvention de l’UEFA. (À aucun moment l’UEFA n’est intervenue dans l’étude, a-t-il déclaré.)

« Je vois et reconnais des problèmes majeurs dans ce secteur », a déclaré Appermont. « Notre point dans le cas belge est que si vous voulez bien résoudre ces problèmes », vous ne devez pas « utiliser une solution universelle et essayer de comprendre le marché que vous essayez de réguler ».

Ceux qui sont proches de la situation affirment que le nombre d’obstacles à franchir et les formalités administratives à parcourir rendent plus difficile pour les clubs belges, dont Anderlecht et le Standard de Liège, de rivaliser en matière de transferts de joueurs.

Les députés ont suggéré d’introduire des seuils pour protéger les petits clubs de la charge administrative des contrôles de diligence raisonnable. Mais les gouvernements rejettent ce compromis.

Un paysage footballistique diversifié

L’UEFA, l’instance dirigeante du football en Europe, et Football Supporters Europe (FSE), qui représente les supporters, font pression à Bruxelles pour faire entendre leur voix dans les négociations. Ils ont exhorté les législateurs à d’abord se consulter, puis à créer un ensemble de règles sur mesure pour le sport, y compris des garanties anti-blanchiment d’argent.

L’UEFA, l’instance dirigeante du football en Europe, et Football Supporters Europe (FSE), qui représente les supporters, font pression à Bruxelles pour faire entendre leur voix dans les négociations | Octavio Passos/Getty Images

Ils affirment qu’appliquer une approche universelle sans évaluer les conséquences pourrait désavantager les petits clubs qui ne sont pas équipés pour gérer la paperasse.

« Les décideurs politiques de l’UE devraient s’engager de manière appropriée avec les parties prenantes du football pour évaluer les impacts et développer des options politiques qui répondent à nos objectifs communs sans risquer de conséquences inattendues sur le paysage diversifié du football européen », a déclaré un porte-parole de l’UEFA.



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