Customize this title in frenchLes « zones de sécurité » de Gaza ont entraîné des déplacements et des attaques israéliennes contre des civils : rapport

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Un rapport publié par le groupe de recherche Forensic Architecture remet en question l’argument avancé par Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ) selon lequel il aurait introduit des mesures pour sauvegarder la vie civile à Gaza.

Les prétendues mesures font partie de la défense d’Israël contre les accusations de génocide portées contre lui par l’Afrique du Sud devant la CIJ pour sa conduite pendant sa guerre contre Gaza.

Forensic Architecture, basée à la Goldsmith’s University de Londres, a également suggéré dans son rapport publié mercredi que ce qu’Israël qualifie d’évacuations humanitaires des résidents de Gaza pourrait équivaloir à leur déplacement forcé, en soi un crime de guerre.

Le groupe de recherche a déjà été reconnu pour ses recherches multidisciplinaires open source sur les conflits et la violence d’État. Il a présenté des preuves au Conseil de sécurité des Nations Unies, à la Cour pénale internationale et à la Cour européenne des droits de l’homme, entre autres.

Défense contre le génocide

Dans sa défense contre les accusations de génocide devant la CIJ le 12 janvier, Israël a cité l’existence de son Unité d’atténuation des dommages civils comme preuve des efforts déployés par son armée pour éviter les pertes civiles.

Entre autres points, les avocats représentant Israël ont souligné les efforts de l’unité pour informer à l’avance les civils dans les zones ciblées, notamment en diffusant des tracts, des émissions de radio et des appels téléphoniques, ainsi qu’en fournissant des cartes détaillant les couloirs menant aux endroits qu’elle a désignés comme sûrs.

Les affirmations d’Israël, en plus d’avoir gagné en popularité dans les médias internationaux, ont également été l’un des principaux arguments pour justifier sa campagne militaire continue contre Gaza.

Mais selon l’étude, les « ordres d’évacuation » d’Israël ont « provoqué des déplacements massifs et des transferts forcés, et contribué au massacre de civils dans toute la bande de Gaza ».

Depuis le début de la guerre en octobre, environ deux millions de Palestiniens de Gaza ont été déplacés du nord vers le sud. Parmi ceux-ci, note le rapport, un nombre considérable de recherches, y compris les siennes, « ont documenté des civils palestiniens bombardés, abattus, exécutés, arrêtés, torturés, traités de manière dégradante et disparus de force par l’armée israélienne le long des routes, des couloirs ». et zones déclarées « sûres » ».

Le résultat, note Forensic Architecture, a été la mort de plus de 30 000 personnes à Gaza, dont plus de 70 pour cent sont des femmes et des enfants, avec des milliers de disparus et des dizaines de milliers de blessés.

Les dégâts infligés à la population ont été exacerbés par ce que le rapport appelle les « niveaux sans précédent et catastrophiques de destruction des infrastructures et de dégâts agricoles, et le ciblage systématique des structures civiles vitales, notamment les hôpitaux, les écoles, les sites du patrimoine religieux et culturel, les boulangeries et maisons. »

Plutôt que de servir de mesures humanitaires destinées à protéger la vie, l’étude affirme que les ordres d’évacuation d’Israël ont facilité « les déplacements, les décès et les actes génocidaires » contre les Palestiniens à Gaza.

« Terreur cartographique »

Une mauvaise cartographie, qualifiée dans le rapport de « terreur cartographique », a également servi à semer la confusion et la panique parmi les déplacés de Gaza en raison d’instructions incorrectes et vagues.

Forensic Architecture a déclaré que les informations fournies par Israël aux Palestiniens à Gaza, apparemment pour leur permettre d’accéder à des zones de sécurité, étaient confuses, « entraînant des cas de ciblage et de bombardement militaire de routes et de zones désignées comme « sûres » par l’armée israélienne. .

En outre, note le rapport, les ordres d’évacuation ont souvent facilité le déplacement de civils déplacés vers des zones d’opérations militaires israéliennes actives, ce qui, dans de nombreux cas, a entraîné d’importantes pertes civiles.

Parmi les exemples détaillés figurent les attaques de janvier contre Khan Younis, Rafah et al-Mawasi, qui avaient toutes été jugées auparavant sûres. Les attaques ont fait de nombreuses victimes, dont des enfants.

Absence d’installations

En vertu du droit international, les civils évacués des zones de conflit doivent recevoir des soins appropriés pendant leur déplacement, les chefs humanitaires notant en novembre que toute zone de sécurité doit disposer « des éléments essentiels à la survie, notamment de la nourriture, de l’eau, un abri, de l’hygiène, une assistance sanitaire, et la sécurité ».

Cependant, l’étude indique que depuis le début du conflit le 7 octobre, Israël n’a pas réussi à assurer la protection de la population déplacée, les privant « d’un accès adéquat à la nourriture et à l’eau, à l’aide humanitaire, au carburant, à un abri, aux vêtements, à l’hygiène, à l’assainissement et à l’assainissement ». soins médicaux », contrevenant à l’arrêt de janvier de la CIJ stipulant les actes qu’Israël doit entreprendre pour éviter une éventuelle condamnation pour génocide.

Dans d’autres cas, un grand nombre de civils ont été « sciemment » dirigés vers des zones qui avaient fait l’objet d’un ordre d’évacuation moins de 24 heures auparavant et qui étaient depuis devenues invivables.

Statut

Des inquiétudes ont également été exprimées quant à la manière arbitraire dont l’armée israélienne a choisi de redéfinir le statut des civils qui n’étaient pas en mesure de quitter les lieux spécifiés par les ordres d’évacuation de l’armée.

Un tract cité dans le rapport avertissait les civils que « quiconque choisit de ne pas quitter le nord de Gaza pour se rendre au sud de Wadi Gaza [the stream bisecting the strip] pourrait être identifié comme complice d’une organisation terroriste », une injonction qui, selon les auteurs, a été en vigueur tout au long de la campagne et a effectivement servi à redéfinir les civils palestiniens incapables d’évacuer la région comme des combattants potentiels.

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