Customize this title in frenchL’étrange jeu de la France sur les énergies renouvelables

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsBienvenue dans le Green Brief d’EURACTIV, notre sélection hebdomadaire d’actualités énergétiques et environnementales de toute l’Europe. Pour vous abonner, suivez ceci lien. Vous pouvez également vous abonner à notre newsletter quotidienne ici et à notre mise à jour hebdomadaire complète ici. Le gouvernement français a réaffirmé la semaine dernière qu’il ne voulait pas choisir entre le nucléaire et les énergies renouvelables, affirmant qu’il agissait pour promouvoir les deux. Pourtant, sa contestation de la directive européenne révisée sur les énergies renouvelables, lancée à la dernière minute la semaine dernière avant l’approbation formelle du texte au Conseil de l’Union européenne, révèle un lobby pro-nucléaire agressif qui risque de déstabiliser les investissements dans la décarbonation – un démarche qui va à l’encontre des objectifs affichés par la France. La suite des événements est révélatrice. Mardi après-midi (16 mai), l’Assemblée nationale a adopté un projet de loi pour relancer le nucléaire, présenté par la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Dans la matinée, Pannier-Runacher avait auparavant rencontré des représentants de 16 Etats européens dans le cadre de « l’alliance nucléaire », un groupe de pays pronucléaires. La réunion s’est conclue par une déclaration commune exhortant l’UE à soutenir les politiques de relance de l’énergie nucléaire européenne. Dans le même souffle, Pannier-Runacher a annoncé l’intention de la France de rejoindre le groupe des pays de l’UE « respectueux des énergies renouvelables ». Par accident ou à dessein, un rapport a circulé à Bruxelles le lendemain indiquant que la France bloquait les discussions sur la directive européenne sur les énergies renouvelables, même si un accord politique avait été conclu avec le Parlement européen le 30 mars, près de deux mois auparavant. La France, soutenue par d’autres États membres de l’UE, demandait de nouvelles « garanties » sur l’hydrogène à faible teneur en carbone dérivé de l’énergie nucléaire. En effet, l’accord de l’UE sur la directive sur les énergies renouvelables reconnaît que les États membres de l’UE disposant d’un mix électrique (nucléaire) à faible émission de carbone peuvent bénéficier d’ajustements pour atteindre leurs objectifs de production d’hydrogène renouvelable – une victoire pour la France et ses alliés. Plus précisément, Paris cherche à « clarifier les changements introduits par la Belgique et les Pays-Bas sur la mise en œuvre des objectifs hydrogène », a déclaré le bureau de Pannier-Runacher à EURACTIV. Selon la filière française de l’hydrogène, il s’agirait d’adapter les règles de production d’ammoniac, un dérivé de l’hydrogène, très difficile à décarboner par électrolyse. Mais un point plus fondamental a retenu l’attention des décideurs français. Selon la plupart des experts, l’exemption pour l’hydrogène d’origine nucléaire dans la directive révisée sur les énergies renouvelables était une victoire à la Pyrrhus pour la France car les critères étaient tout simplement trop difficiles à respecter. De ce point de vue, l’objection de dernière minute de la France à la directive apparaît plus comme une riposte, une tentative d’obtenir de nouvelles concessions sur l’hydrogène d’origine nucléaire. Chez nous, les partisans inconditionnels du nucléaire – qui ont souvent tendance à dénigrer les énergies renouvelables – a applaudi le mouvementaffirmant que la manœuvre simultanée de la France pour rejoindre le groupe des pays de l’UE « respectueux des énergies renouvelables » était «une erreur stratégique“. Heureusement, tous les fans du nucléaire en France ne partagent pas des opinions aussi extrêmes. Maxence Cordiez, ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique, tweeté que la présence de la France dans le groupe favorable aux énergies renouvelables « assurera qu’elle respecte la vocation affichée dans son nom » et l’empêchera de se transformer en « une alliance d’opposition au nucléaire ». Même dans les rangs de la majorité française au pouvoir, certains s’étonnent de la méthode choisie. L’eurodéputé français Christophe Grudler, porte-parole sur les énergies renouvelables du groupe centriste Renew au Parlement européen et partisan du président français Emmanuel Macron, dit qu’il regrettait le retard à l’adoption finale de la directive. « C’est MAINTENANT que nos industries renouvelables en Europe ont besoin de règles claires ! » a déclaré Grudler, un ardent défenseur du nucléaire. Pire, des diplomates européens ont déclaré que la France utilisait les mêmes méthodes que l’Allemagne, qui avait été vivement critiquée en décembre pour avoir rouvert un accord interinstitutionnel sur les règles d’émission des voitures qui introduisait une interdiction de vente de moteurs à essence et diesel d’ici 2035. Il ne fait aucun doute que le précédent allemand a ouvert une échappatoire que les « grands » pays de l’UE peuvent désormais utiliser lorsqu’ils ne sont pas satisfaits d’un texte convenu, selon l’un des diplomates. C’est un « mauvais jour pour la démocratie », nous a même dit l’un d’eux. Plus fondamentalement, cette décision soulève des questions à Bruxelles sur le véritable engagement de la France dans les énergies renouvelables. Est-il cohérent avec sa volonté de rejoindre le groupe des pays de l’UE « respectueux des énergies renouvelables » ? Il ne fait aucun doute que la stratégie française est de restaurer l’image du nucléaire, qu’elle considère comme indispensable pour atteindre l’objectif climatique à long terme de l’UE – une réduction des émissions à zéro net d’ici 2050. Si cela semble nécessaire, l’étrange jeu de la France semble embrouiller Bruxelles et finit par nuire à sa crédibilité. – Paul Messad L’édition d’aujourd’hui est propulsée par le CEN & CENELEC Les normes, moteur du futur des CleanTech en Europe Le 8 juin, le CEN et le CENELEC organisent un atelier d’une journée pour les parties prenantes qui explorera comment les normes peuvent soutenir la fabrication de technologies propres et garantir que l’Europe peut réussir la transition verte. Inscrivez-vous ici >> Un législateur clé veut un plafond des revenus dans la réforme du marché de l’électricité de l’UE Le négociateur en chef du Parlement européen pour la réforme du marché européen de l’électricité a suscité des inquiétudes en proposant le retour d’un plafond de revenus controversé en temps de crise pour les producteurs d’électricité avec des coûts de production bon marché, comme les énergies renouvelables et le nucléaire. PARIS. Le gouvernement français présente son plan de décarbonation pour atteindre les objectifs de l’UE. Lundi, la Première ministre française Elisabeth Borne a dévoilé les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France pour atteindre l’objectif de réduction de 55 % de l’UE d’ici 2030. En savoir plus. BERLIN. Rencontre d’amitié franco-allemande assombrie par la fracture nucléaire. L’Assemblée parlementaire franco-allemande de lundi, où 50 membres de l’Assemblée nationale française et 50 membres du Bundestag se réunissent tous les deux ans pour favoriser la coopération entre les pays, a été éclipsée par leurs divisions sur l’énergie nucléaire. En savoir plus. BRUXELLES | BERLIN. Le Belge De Croo dénonce la décroissance et se joint à l’appel à une pause réglementaire. Le Premier ministre belge Alexander De Croo a critiqué l’idée de ne pas développer l’économie pour des raisons environnementales lors d’un congrès d’affaires à Berlin lundi, se joignant aux appels à l’arrêt de la réglementation environnementale et sanitaire pour éviter de surcharger les entreprises. En savoir plus. PRAGUE. Une coalition de huit pays dirigée par la République tchèque s’oppose aux normes d’émissions des voitures Euro 7. Une coalition de huit pays, dirigée par la Tchéquie, s’est réunie pour exprimer de vives critiques contre les normes d’émissions automobiles Euro 7 proposées. En savoir plus. SOFIA. La Bulgarie mise sur la technologie occidentale pour utiliser ses réacteurs nucléaires russes. La Bulgarie n’a pas abandonné son projet de construire une deuxième centrale nucléaire sur les rives du Danube avec des réacteurs nucléaires russes achetés au pays il y a six ans, espérant que la technologie occidentale pourrait faire fonctionner les réacteurs maintenant que la participation de Moscou est impossible. En savoir plus. BUCAREST. Les données d’exploitation forestière illégales en provenance de Roumanie sont contradictoires, selon une délégation du Parlement européen. Les données que les autorités roumaines ont envoyées à une délégation de la commission des pétitions du Parlement européen qui s’est rendue dans plusieurs comtés roumains la semaine dernière pour voir l’impact de la déforestation illégale sur le terrain étaient contradictoires, ont déclaré des membres de la délégation. En savoir plus. BUCAREST. La Roumanie et la République de Moldavie vont étendre le gazoduc Iasi-Ungheni-Chisinau. Les gouvernements roumain et moldave ont signé un mémorandum sur l’interconnexion des réseaux de gaz naturel et d’électricité entre leurs pays, à travers l’expansion du gazoduc Iasi-Ungheni-Chisinau. En savoir plus. Le traité sur l’ozone a retardé l’été…

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