Customize this title in frenchL’Europe a besoin que tout le monde soit sur le pont pour éliminer les obstacles à l’innovation

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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne représentent en aucun cas la position éditoriale d’Euronews.

La Commission européenne doit identifier les principales forces et faiblesses du paysage européen de l’innovation, ainsi que la meilleure façon de les surmonter, écrit Olivier Joris.

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L’UE perd du terrain face à ses concurrents mondiaux, et cela est dû en partie à une législation qui crée parfois des obstacles inattendus à la recherche et à l’innovation.

Cela est problématique dans la mesure où l’innovation est essentielle pour réaliser les transitions vertes et numériques de l’Europe vers la durabilité, pour renforcer la compétitivité de l’Europe et pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies.

À ce titre, le renforcement des performances de l’UE en matière de recherche et d’innovation devrait être une priorité stratégique clé pour la prochaine Commission européenne entre 2024 et 2029.

C’est pourquoi l’idée de la présidence belge du Conseil d’introduire un test de résistance européen pour l’innovation afin de réparer les faiblesses du système pourrait devenir un instrument efficace pour améliorer l’écosystème d’innovation de l’UE, et donc également la compétitivité.

C’est pourquoi le Comité économique et social européen a soutenu l’idée, a répondu positivement et a formulé une série de propositions visant à développer un instrument gagnant-gagnant.

Les initiatives de l’UE doivent encourager l’investissement dans l’innovation

L’UE propose des institutions et des programmes dédiés pour favoriser la recherche, le développement et l’innovation (RD&I).

Horizon Europe est par exemple le plus grand programme de financement de la recherche et de l’innovation au monde, finançant une recherche d’excellence, favorisant la collaboration intersectorielle et internationale et permettant le développement de technologies émergentes et nouvelles.

Il est donc important que l’UE soit un acteur compétitif sur le marché mondial. En outre,

Le nouvel agenda européen d’innovation vise à placer l’UE à l’avant-garde de l’innovation dans le contexte de la reprise post-COVID-19, du pacte vert pour l’Europe et du conflit en Ukraine.

L’idée de la Commission européenne de tirer parti de l’expérimentation réglementaire (« bacs à sable »), des écosystèmes régionaux, des talents humains et de l’accès au financement, qui a été relancée en 2023 dans le cadre du plan industriel du Green Deal, était une étape bienvenue.

Malgré ces engagements et initiatives politiques importants visant à soutenir l’innovation européenne, les performances de l’UE se sont améliorées et continuent de s’améliorer à un rythme inférieur à celui de ses principaux concurrents mondiaux tels que les États-Unis et la Chine, et l’on observe une tendance inquiétante à perdre encore du terrain face à eux.

Il est désormais temps que les initiatives de l’UE stimulent, plutôt que découragent, les investissements dans l’innovation.

Ce n’est qu’à ce moment-là que l’Europe sera en mesure d’exploiter pleinement le pouvoir de l’innovation pour permettre les transitions verte et numérique, parvenir à une compétitivité à long terme et contribuer à garantir un niveau de vie élevé à tous les Européens.

Quelles sont les solutions ?

Alors, comment cela pourrait-il être fait ? Les employeurs, les syndicats et les organisations de la société civile soutiennent que les autorités européennes et nationales doivent garantir des conditions-cadres positives propices à la promotion des activités de R&D et à attirer les investissements pour tous les types d’innovation en Europe.

Les conditions-cadres pour l’innovation sont importantes pour les acteurs des secteurs privé et public de toutes tailles, qu’il s’agisse d’innovateurs individuels, d’universités, de spin-offs, de start-ups, de petites et moyennes entreprises (PME) et de grandes organisations nationales et internationales, dans tous les domaines. l’ensemble du spectre, depuis les secteurs traditionnels de faible technologie jusqu’aux secteurs de haute technologie à croissance rapide.

De multiples conditions doivent être remplies, notamment l’accès à une main-d’œuvre et à des talents suffisants, un soutien financier et des marchés de capitaux suffisants, ainsi qu’une attitude positive à l’égard de la prise de risque technologique. En outre, l’éducation permanente et la participation appropriée des partenaires sociaux seront importantes.

La Commission européenne doit identifier les principales forces et faiblesses du paysage européen de l’innovation, ainsi que la meilleure façon de les surmonter.

Une solution pratique pour garantir un paysage favorable à l’innovation serait de créer une liste de contrôle, par rapport à laquelle les futures initiatives politiques et la révision de la législation existante devraient être évaluées, de manière régulière.

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Cela permettrait de vérifier que les nouvelles initiatives politiques ne créent pas involontairement des obstacles ou des barrières à l’investissement dans l’innovation dans l’UE.

Le CESE estime que cette liste de contrôle « top 10 » devrait adopter une vision globale, incluant la disponibilité des talents, l’égalité des sexes et la cohérence avec les incitations fiscales actuelles ou futures en faveur de l’innovation, tout en prenant également en compte les meilleures preuves scientifiques disponibles.

Le test de résistance du CESE est plus qu’un simple outil utile

Il peut y avoir de bonnes raisons pour lesquelles la législation existante ou en projet ne répond pas à un ou plusieurs de ces « 10 principaux » points de la liste de contrôle, mais dans de tels cas, les décideurs politiques devront adapter la proposition ou justifier pourquoi et comment un impact négatif involontaire sur l’innovation pourrait survenir. être évité.

Le test de résistance du CESE fournit des orientations pratiques et faciles à mettre en œuvre aux décideurs politiques, complétant les cadres existants (notamment le « principe d’innovation » et la « boîte à outils pour une meilleure réglementation »).

Bien entendu, cet outil ne pourra avoir un impact positif sur l’innovation européenne que si la Commission européenne l’utilise systématiquement et contrôle son application. En outre, l’outil pourrait avoir un impact tout aussi positif s’il était utilisé par les décideurs politiques des États membres de l’UE, et même aux niveaux régional et local.

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L’Europe a besoin que tout le monde soit mobilisé pour éliminer les obstacles à l’innovation et faire de l’UE la région du monde la plus attractive pour elle.

Ce serait un formidable coup de pouce pour l’innovation si la prochaine Commission européenne pouvait adopter et promouvoir l’utilisation du test de résistance européen de l’innovation pour examiner systématiquement les initiatives législatives et politiques existantes et évaluer chaque nouvelle initiative.

Cela constituerait également un bon exemple pour que les États membres et les régions fassent de même.

Olivier Joris est membre du groupe des employeurs du Comité économique et social européen (CESE).

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