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Exprimé par l’intelligence artificielle.
Yohan Benizri est l’ancien président de la Fédération belge des organisations juives.
Lorsqu’il s’agit d’Israël, une nation aux prises avec une nouvelle vague terrifiante d’actes terroristes brutaux, la boussole morale de l’Europe doit être ajustée.
Pendant trop longtemps, toute défense de la population israélienne contre le terrorisme a dû être précédée d’une certaine forme d’excuses ou de critiques de la politique israélienne, ainsi que d’appels à la retenue. Les terroristes ont été présentés comme des combattants, leurs actes étant parfois expliqués ou justifiés.
C’est faux.
Israël, comme toute nation souveraine, doit protéger ses citoyens du terrorisme, et l’Europe doit l’aider de toutes les manières possibles – sans réserve.
Bien entendu, la nuance et l’humilité intellectuelle sont de mise face à des phénomènes complexes, notamment les origines des conflits au Moyen-Orient, l’évaluation de certaines politiques et la recherche de solutions durables. Nous pouvons légitimement nous engager dans un débat ouvert sur chacune de ces questions et espérer que nos désaccords mèneront à une compréhension plus profonde et que parfois des solutions pourront émerger.
De la même manière, nous devons reconnaître que l’Europe a déjà été témoin des effets néfastes d’étiquettes telles que « terrorisme » récupérées ou utilisées à mauvais escient – l’observation du philosophe Raymond Aron selon laquelle les Allemands qualifiaient autrefois les bombardements alliés de « terroristes » est un rappel poignant. Pourtant, tomber dans la zone grise entre débat nuancé et obscurcissement risque de diluer la définition même du terrorisme.
Des enlèvements aux attaques contre des civils innocents, les actes de brutalité devraient être universellement condamnés, sans relativisme culturel ou politique. Le relativisme moral – la croyance selon laquelle la moralité est subjective et enracinée dans des contextes individuels ou culturels – peut être une pente glissante. Et en l’absence d’une structure morale définie, la société risque de se tourner vers des instincts plus bas, comme la violence et la tromperie.
Il est alarmant de voir aujourd’hui des justifications avancées pour le massacre de civils israéliens, en particulier par des groupes qui n’ont pas caché leur volonté d’éradiquer l’ensemble de la population juive de la région et qui sont reconnus comme organisations terroristes par les institutions européennes.
Par souci de clarté, l’Europe doit rester sans équivoque : les actes de terrorisme délibérés visant des civils – que ce soit en Israël ou dans n’importe quelle partie du monde – sont fondamentalement odieux. Il existe des vérités universelles que nous devons défendre.
Nous devons également nous opposer à tout prix à un discours politique mêlé de préjugés enracinés. Lorsque les discussions sur la politique israélienne éclipsent les atrocités flagrantes, ou lorsque les souffrances du peuple palestinien sont juxtaposées à des actes de terreur délibérés contre les civils en Israël, y compris les grands-mères et les nourrissons, nous nous aventurons dans un espace d’ambiguïté morale.
L’Europe doit maintenir ses valeurs fondamentales. La réponse au terrorisme exige précision et clarté. Et les moyens que nous utilisons – depuis la réévaluation des fonds susceptibles de soutenir indirectement les activités terroristes jusqu’à l’exploitation des voies diplomatiques pour résoudre les conflits – devraient refléter nos valeurs communes.
Pour être les éducateurs du futur, nous devons présenter le monde dans toute sa complexité mais aussi avec clarté sur les principes moraux fondamentaux. L’unilatéralité est une bonne chose lorsqu’elle est moralement impérative.