Customize this title in frenchL’Europe doit faire davantage pour s’adapter au changement climatique, déclare l’agence européenne pour l’environnement

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L’Europe doit prendre des mesures immédiates pour relever les défis climatiques qui s’accroissent rapidement, a déclaré l’agence européenne pour l’environnement dans sa première évaluation européenne des risques climatiques (EUCRA), publiée lundi 11 mars, qui a identifié 36 risques majeurs.

L’évaluation européenne des risques climatiques de l’Agence européenne pour l’environnement vise à identifier les secteurs sensibles au climat et les priorités politiques pour l’adaptation au changement climatique. Selon l’évaluation, les politiques et mesures d’adaptation en Europe ne sont pas suffisamment réactives face à l’augmentation rapide des risques environnementaux.

Ce rapport s’inscrit dans la lignée des recommandations de la Déclaration de Liège, signée deux mois plus tôt dans le cadre de la présidence belge du Conseil de l’UE. Soixante-dix organisations, autorités locales et ONG environnementales ont appelé l’UE à accélérer la mise en œuvre de politiques d’adaptation au changement climatique.

« Notre nouvelle analyse montre que l’Europe est confrontée à des risques climatiques urgents qui augmentent plus rapidement que notre préparation sociétale », a déclaré la directrice exécutive de l’AEE, Leena Ylä-Mononen.

Pour une action intensifiée et immédiate

Ces dernières années, l’Europe a été confrontée à des événements climatiques extrêmes de plus en plus réguliers, notamment des inondations, des vagues de chaleur, des incendies et des sécheresses graves et prolongées.

L’évaluation a identifié 36 risques climatiques majeurs pour l’Europe dans cinq domaines principaux : les écosystèmes, l’alimentation, la santé, les infrastructures, l’économie et la finance. Plus de la moitié de ces risques nécessitent une action intensifiée et immédiate, selon le rapport, notamment pour protéger les écosystèmes et les populations.

« Les décideurs politiques européens et nationaux doivent agir maintenant pour réduire les risques climatiques à la fois par des réductions rapides des émissions et par des politiques et actions d’adaptation fortes », a averti le directeur de l’AEE.

Ces risques sont « partagés » par tous les pays de l’UE. L’évaluation de l’AEE a souligné la nécessité pour les institutions européennes et les 27 États membres de travailler ensemble et d’impliquer les niveaux local et régional dans la coordination et la mise en œuvre des plans d’action d’urgence.

Le cas de la sécheresse

La sécheresse est l’un des risques climatiques majeurs auxquels l’Europe est confrontée. Au cours de cet hiver, de graves pénuries de ressources en eau ont été signalées dans les régions côtières de la péninsule ibérique, en Italie et dans les îles méditerranéennes.

Des restrictions sur l’utilisation de l’eau ont été annoncées ou appliquées cette saison en Espagne et au Portugal. Certaines régions du bassin méditerranéen sont déjà en alerte incendie.

La chaleur record des neuf derniers mois, associée à un manque prolongé de précipitations, a eu de profondes répercussions sur les cours d’eau et les eaux souterraines, ainsi que sur la croissance de la végétation.

De plus, les prévisions saisonnières tablent sur un printemps plus chaud que la moyenne en 2024.

Dans le cadre de la nouvelle stratégie de l’UE pour l’adaptation au changement climatique, adoptée en 2021, la Commission européenne (DG Environnement et DG Centre commun de recherche) a lancé l’Observatoire européen de la sécheresse pour la résilience et l’adaptation (EDORA), qui vise à améliorer la résilience et l’adaptation. à la sécheresse dans toute l’UE.

Selon l’Agence européenne pour l’environnement, environ 30 % de la population du sud de l’Europe vit dans des zones soumises à un stress hydrique permanent, et 70 % en été.

L’AEE a également souligné qu’une sécheresse prolongée constitue une menace directe pour notre sécurité alimentaire et notre approvisionnement en eau potable, ainsi que des risques majeurs pour la production, le transport et l’approvisionnement en énergie.

L’une des recommandations de l’AEE est de passer des protéines animales aux protéines végétales cultivées de manière durable afin de réduire la consommation d’eau dans l’agriculture.

Selon le Water Food Network, il faut plus de 15 000 litres d’eau pour produire 1 kg de bœuf, contre 322 litres pour 1 kg de légumes).

[Edited by Zoran Radosavljevic]

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