Customize this title in frenchL’Europe finalise les règles pour plus de recyclage et moins d’exportations de déchets

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Lundi (25 mars), le Conseil de l’UE a voté à l’unanimité l’adoption du règlement révisé sur les transferts de déchets. Ce texte, qui devient désormais une loi européenne, vise à encourager une gestion plus locale des déchets et un plus grand recyclage des matières premières, tout en réduisant les exportations de déchets vers les pays tiers.

Selon les nouvelles règles, les transferts de déchets entre les pays de l’UE nécessiteront l’autorisation des gouvernements nationaux des pays d’expédition et de destination. En revanche, les procédures concernant le recyclage des déchets seront facilitées et accélérées.

Des règles plus strictes sur les exportations de déchets signifient davantage de possibilités de recyclage

La nouvelle loi impose des restrictions plus strictes sur l’exportation de déchets vers des pays qui ne sont pas membres de l’UE ou de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Les pays non membres de l’OCDE sont généralement moins développés économiquement que leurs homologues de l’OCDE.

Les déchets ne peuvent être envoyés vers des pays non membres de l’OCDE que si le pays destinataire confirme qu’il est disposé à recevoir les expéditions et peut garantir que les déchets seront traités de manière durable et respectueuse de l’environnement.

Les procédures de gestion des déchets dans ces pays doivent faire l’objet d’un audit indépendant et la Commission disposera de pouvoirs de contrôle.

Stéphane Arditi, directeur de l’intégration politique et de l’économie circulaire au Bureau européen de l’environnement (BEE), a salué cette décision en déclarant :

« Expédier des déchets en dehors de l’UE est […] une occasion manquée de transformer les déchets en matières premières secondaires, réduisant ainsi notre dépendance à l’égard des ressources naturelles importées et faisant finalement de l’UE un exportateur de matières premières secondaires.

Selon l’Agence européenne pour l’environnement, seuls 46 % des déchets sont actuellement recyclés dans l’UE. Le Conseil note que les exportations de déchets de l’UE ont augmenté de 75 % depuis 2004.

La présidente de l’Association européenne de gestion des déchets, Claudia Mensi, a insisté sur les implications pour les recycleurs nationaux : « Notre rôle […] Il s’agit maintenant de faire comprendre que de telles restrictions nécessitent des capacités améliorées de recyclage et de gestion des déchets, une demande forte et stable de produits recyclés et des procédures améliorées pour que nous puissions traiter ces quantités croissantes de déchets.

Focus sur le plastique

Les nouvelles règles introduisent également une interdiction de l’exportation de déchets plastiques non dangereux vers des pays non membres de l’OCDE. Toutefois, cette interdiction pourra être levée à l’avenir pour certains pays bénéficiaires, si leurs gouvernements confirment leur volonté d’accepter le plastique et peuvent prouver à la Commission qu’ils respectent les normes de gestion des déchets.

Le transport de plastique entre les pays de l’UE et les pays de l’OCDE sera traité comme les autres transferts de déchets, mais la Commission examinera ces activités de plus près.

« Nous sommes rassurés de savoir que l’UE a entendu nos appels et reconnaît les terribles impacts causés par la surconsommation de plastique et l’exportation de ses déchets », a expliqué Pui Yi Wong de l’ONG Basel Action Network.

Cependant, la Confédération européenne des industries de recyclage (EURIC), réagissant à l’approbation de la loi par le Parlement en février, a averti qu’« une interdiction complète des exportations de plastique sans possibilités de débouchés en Europe nuit gravement aux recycleurs de plastique de l’UE et à l’industrie nationale du recyclage du plastique ».

Envois illégaux

Un autre objectif clé des règles concerne les transferts illégaux de déchets. On estime qu’entre 15 et 30 % des transferts de déchets sont illégaux.

Selon le Conseil, le transport illégal augmente les risques environnementaux et retire de la circulation des matériaux qui pourraient être réutilisés ou recyclés. Le règlement soutient les actions transnationales visant à enquêter sur le trafic de déchets et crée un groupe européen chargé de faire respecter la réglementation et de renforcer la coopération.

Droit de l’UE ayant une base internationale, nécessitant une mise en œuvre nationale

Le texte actuel met à jour le règlement de l’UE sur les transferts de déchets de 2006 et s’appuie sur la Convention de Bâle de 1989 et la décision de l’OCDE de 2001. Il s’agit d’accords internationaux portant respectivement sur les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et sur les systèmes de contrôle des déchets destinés à être valorisés.

« Il appartient désormais aux États membres de l’UE de veiller à ce que tous les efforts soient déployés pour que les futures exportations de déchets plastiques de l’UE soient gérées d’une manière respectueuse de l’environnement et n’aient pas d’impact négatif sur les capacités de recyclage des pays destinataires », a déclaré Lauren Weir, chargée de campagne au sein de l’Union européenne. Environmental Investigation Agency (EIA) pour le compte de l’alliance Rethink Plastic.

[Edited by Donagh Cagney/Zoran Radosavljevic]

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