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L’UE est peut-être en passe d’atteindre son objectif climatique de 2030 consistant à réduire ses émissions de 55 % par rapport aux niveaux de 1990, mais elle est à la traîne en ce qui concerne d’autres objectifs verts, selon le dernier rapport annuel de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE).
Depuis l’adoption du premier programme d’action environnemental de l’UE en 1973, l’UE a régulièrement surveillé la mise en œuvre des lois vertes, mais le La dernière édition, publiée lundi 18 décembre, dresse un tableau mitigé.
« Notre analyse montre que les États membres doivent de toute urgence renforcer leurs actions pour répondre aux ambitions européennes en matière d’environnement et de climat d’ici 2030 », a déclaré Leena Ylä-Mononen, directrice exécutive de l’AEE.
Le plan d’action environnemental du bloc comprend huit objectifs généraux, constitués d’objectifs politiques concrets, que l’agence note de « très probable » à « très improbable ».
Pour y parvenir, il faut « une mise en œuvre complète des lois actuelles, des investissements accrus dans des technologies à l’épreuve du temps et faire de la durabilité un élément central de toutes les politiques », a souligné Leena Ylä-Mononen dans le cadre de l’évaluation par son agence des progrès du bloc.
Les pires de leur catégorie sont l’élimination naturelle du carbone par le bloc dans le cadre de l’utilisation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie, connue sous le nom d’UTCATF. Les forêts saines stockent le CO2 dans le sol, tandis que les tourbières intactes empêchent le méthane de pénétrer dans l’atmosphère.
Selon les projections de l’agence, l’objectif de l’UE de séquestrer 310 millions de tonnes supplémentaires d’équivalent CO2 sera manqué de 50 millions de tonnes. L’agence attribue cela à « l’augmentation de la récolte de bois ainsi qu’à la diminution de la séquestration du carbone due au vieillissement des forêts dans certains États membres ».
Un groupe de trois pays de l’UE – le Danemark, les Pays-Bas et l’Irlande – devraient émettre au total 130 millions de tonnes d’équivalent CO2, tandis que tous, à l’exception des Pays-Bas, émettront plus qu’en 2013-2020.
Le deuxième objectif concret d’atténuation du changement climatique – réduire les émissions du bloc de 55 % par rapport aux niveaux de 1990 – est jugé en voie d’être atteint. Selon l’AEE, basée à Copenhague, la réalisation de l’objectif climatique du bloc pour 2030 est jugée « probable mais incertaine ».
En matière d’économie d’énergie, l’UE ne s’en sort pas aussi bien. Selon l’AEE, atteindre l’objectif d’efficacité énergétique consistant à réduire la consommation primaire en dessous de 11 542 térawattheures et 8 700 TWh d’utilisation finale semble « très improbable ».
Garantir que 45 % de cette énergie soit renouvelable d’ici 2030 semble également « improbable mais incertain » sur la base des projections des taux d’installation passés. « Une transformation profonde du système énergétique européen serait nécessaire au cours de cette décennie si l’on veut atteindre l’objectif », estime l’agence.
Le bloc n’obtient pas la note de passage pour d’autres indicateurs, comme la part des bus dans le transport intérieur, les matériaux recyclés ou l’agriculture biologique.
Adaptation au climat et économie circulaire
Face au tableau mitigé de l’atténuation du changement climatique, l’absence de progrès concrets en matière d’adaptation ressort.
Les objectifs visant à rendre moins dommageables les impacts des phénomènes météorologiques extrêmes et des sécheresses ne seront probablement pas atteints. « Peu probable mais incertain », estime l’agence.
Les objectifs de l’économie circulaire, comme la réduction de l’utilisation de matériaux et la réduction significative des déchets, sont également « improbables mais incertains », principalement en raison de la croissance économique continue et de la consommation qui en résulte, ce qui entraîne l’utilisation de matériaux et la création de déchets.
Dans l’ensemble, l’empreinte environnementale de l’UE, qui a augmenté de 4 % depuis 2013, devrait également augmenter encore. Réduire l’impact de la consommation des citoyens de l’UE semble « très improbable », selon l’AEE, en raison de « la croissance économique et des modes de consommation actuels ».
Au moins, la croissance de l’économie verte est en bonne voie. En 2020, les industries vertes comme les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la gestion des déchets – en tant qu’acteurs majeurs – ont contribué à hauteur de 2,5 % au PIB de l’UE.
« Des augmentations sont attendues, notamment en ce qui concerne l’application des principes de l’économie circulaire et la transition vers une économie bas carbone », explique l’agence, sans donner plus de détails.
[Edited by Frédéric Simon/Alice Taylor]