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L’opposition marque un « assassinat politique » alors que le gouvernement exprime son choc et ordonne une enquête.
Le porte-parole de l’un des principaux partis d’opposition de la République démocratique du Congo (RDC) a été abattu, selon des responsables, ce qui a accru les tensions avant les élections nationales de décembre.
Une vidéo partagée jeudi sur les réseaux sociaux prétendait montrer le corps criblé de balles de Cherubin Okende, un ancien ministre des Transports qui était également député, affalé dans sa voiture dans la capitale, Kinshasa.
Okende était membre du parti de Moise Katumbi, l’un des principaux politiciens de l’opposition qui doit se présenter à l’élection présidentielle de décembre.
« C’est un assassinat politique », a déclaré Katumbi à la radio française RFI, sans donner plus de détails. « Ils veulent nous réduire au silence », a-t-il déclaré, appelant à des enquêtes indépendantes sur ce qu’il a qualifié de « crime odieux ».
Le parti de Katumbi, Ensemble pour la République, a déclaré qu’Okende avait été enlevé sur le parking de la Cour constitutionnelle à Kinshasa. Une source proche d’Okende a déclaré à l’agence de presse Reuters que le politicien venait de déposer une lettre en réponse à une convocation au tribunal.
Son corps a ensuite été retrouvé dans sa voiture sur l’une des principales artères de la capitale, a indiqué un responsable du parti.
La présidence a déclaré qu’Okende était décédé dans des « circonstances tragiques » et a appelé à une enquête pour « faire toute la lumière sur l’affaire et punir les responsables de cet acte ignoble ».
Le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a également tweeté que « le gouvernement a été choqué d’apprendre l’assassinat » et qu’il avait ordonné une enquête.
Okende a démissionné du gouvernement fin décembre lorsque Katumbi a quitté la coalition au pouvoir et annoncé son intention de se présenter contre le président Félix Tshisekedi, arrivé au pouvoir en janvier 2019.
Les tensions politiques ont augmenté à l’approche du vote, plusieurs des principales personnalités de l’opposition, dont Katumbi, insistant sur le fait que l’autorité électorale du pays planifie un scrutin frauduleux.
Fin mai, des militaires congolais ont arrêté l’un des conseillers de Katumbi, Salomon Kalonda, l’accusant de possession illégale d’une arme à feu et de complot pour renverser le gouvernement. Kalonda nie les accusations.
La nouvelle de la mort d’Okende a déclenché de petites manifestations antigouvernementales à Kinshasa, les manifestants brûlant des pneus et criant « assassin ».
L’ambassadeur de l’Union européenne en RDC et la mission de maintien de la paix des Nations unies dans le pays ont également condamné le meurtre.