Customize this title in frenchL’extrême droite finlandaise vise à évincer la populaire Première ministre Sanna Marin aux élections législatives

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La politique finlandaise pourrait voir un changement radical vers l’extrême droite lors des élections de dimanche alors qu’un parti anti-immigration vise à remplacer les sociaux-démocrates de la « rock star » du Premier ministre Sanna Marin.

La mère d’un enfant, qui a pris ses fonctions en 2019 en tant que plus jeune Premier ministre du monde à 34 ans, est le Premier ministre finlandais le plus populaire de ce siècle, selon les sondages. Mais les derniers sondages de jeudi placent son Parti social-démocrate (SDP) de centre gauche à la troisième place, derrière le Parti finlandais anti-immigration et nationaliste et la Coalition nationale de centre droit, qui conservent une mince avance.

« C’est une situation très excitante et il est difficile de dire pour le moment quel parti sera le plus important le jour des élections », a déclaré à l’AFP Tuomo Turja, de l’agence de sondage Taloustutkimus.

Une première place pour le Parti finlandais d’extrême droite et un Premier ministre d’extrême droite serait une première en Finlande, bien que le parti ait déjà siégé au gouvernement. Il semble actuellement prêt à dépasser son record de 19% depuis les élections de 2011.

Traditionnellement, le plus grand des huit principaux partis au parlement revendique le poste le plus élevé et tente de former un gouvernement. Marin dirige une coalition de centre-gauche composée des sociaux-démocrates, du centre, des verts, de l’Alliance des gauches et du Parti populaire suédois de Finlande.

Alors que certains la considèrent comme une dirigeante forte qui a habilement navigué dans la pandémie de Covid-19 et le processus d’adhésion du pays à l’OTAN, d’autres disent que ses scandales de fête et son comportement juvénile la rendent inapte à occuper un poste.

« Sanna Marin est un personnage polarisant. Elle a des fans comme une rock star, mais d’un autre côté, elle a beaucoup de gens qui ne la supportent pas », a déclaré à l’AFP Marko Junkkari, journaliste au quotidien Helsingin Sanomat.

Poussée populiste

Le leader de l’opposition conservatrice Coalition nationale, Petteri Orpo, a concentré sa campagne sur l’économie, accusant le gouvernement d’augmenter de manière irresponsable la dette publique.

« Les perspectives sont très mauvaises. Nos finances publiques vont s’effondrer et cela conduira à l’érosion des fondements de notre société de bien-être », a déclaré Orpo à l’AFP. Le ratio de la dette au PIB de la Finlande est passé de 64 % en 2019 à 73 %, ce que la Coalition nationale veut résoudre en réduisant les dépenses de six milliards d’euros (6,5 milliards de dollars).


Marin a défendu ses antécédents et a accusé la Coalition nationale de vouloir « prendre aux pauvres pour donner aux riches ».

Le soutien au parti populiste finlandais a augmenté depuis l’été dernier, stimulé par la hausse des coûts de l’énergie et d’autres biens à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine. Le parti eurosceptique veut une ligne dure sur l’immigration, soulignant les problèmes de la Suède voisine avec la violence des gangs et blâmant son afflux massif de migrants.

« Nous ne voulons pas suivre le chemin de la Suède. Nous mettons en lumière les effets d’une politique d’immigration néfaste », a déclaré à l’AFP la cheffe du Parti finlandais Riikka Purra. Alors que le parti a servi dans un gouvernement de centre-droit en 2015, il s’est ensuite scindé en deux factions, l’une radicale et l’autre modérée.

Seuls les partisans de la ligne dure, qui sont devenus le deuxième plus grand parti lors des élections de 2019, restent désormais au parlement. Le parti finlandais considère une sortie de l’UE comme son objectif à long terme et souhaite reporter l’objectif finlandais de neutralité carbone pour 2035.

Décalage vers la droite

Les négociations pour former un gouvernement s’annoncent épineuses. L’ancien poids lourd de la politique finlandaise, le Parti du centre, est passé du plus grand parti en 2015 à un soutien record, après avoir siégé dans des gouvernements consécutifs de droite et de gauche pendant près de huit ans.

Il ne veut pas perdurer dans l’actuelle coalition de Marin, se heurtant notamment aux Verts. Sans le soutien du Centre, tant le SDP que la Coalition nationale auront du mal à se constituer une majorité. Et Marin a exclu de former un gouvernement avec ce qu’elle appelle le Parti finlandais « ouvertement raciste ».

Orpo a déclaré qu’il garderait ses options ouvertes, ce qui lui donne un rôle central dans la formation du prochain gouvernement, car le parti finlandais et le SDP auraient probablement besoin de lui pour obtenir une majorité.

« Pour le moment, le scénario le plus probable est un gouvernement bleu-rouge basé sur la Coalition nationale et le SDP », a déclaré Turja.

Alors qu’un gouvernement gauche-droite est assez courant dans la politique finlandaise axée sur le consensus, leurs politiques économiques opposées pourraient compliquer la tâche.

Une autre option serait un gouvernement de droite avec la Coalition nationale et le Parti finlandais. Alors qu’Orpo a déclaré que les deux « ont leurs différences » en ce qui concerne les objectifs de l’UE, de l’immigration et du climat, « il y a beaucoup de choses qui nous unissent », comme la politique économique.

(AFP)

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