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Pékin (AFP) – Une technologie d’intelligence artificielle qui détecte les comportements « indésirables » et un logiciel de reconnaissance faciale à longue distance ont été présentés jeudi lors d’une exposition à Pékin à laquelle ont participé des centaines d’entreprises, dont beaucoup ont été mises sur liste noire par les États-Unis pour leur rôle présumé dans la répression en Chine et à l’étranger.
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L’événement de trois jours sur la sécurité en Chine se présente comme une vitrine de l’avenir de la police de haute technologie et est soutenu par le ministère du Commerce et les forces de l’ordre de Pékin.
Jeudi, le lieu était bondé d’employés de toute l’industrie chinoise de la sécurité et de clients potentiels, y compris des clients étrangers, ainsi que de curieux.
La Chine est l’une des sociétés les plus surveillées au monde, avec d’innombrables caméras de vidéosurveillance dispersées dans les villes et une technologie de reconnaissance faciale largement utilisée à la fois dans l’application de la loi au quotidien et dans la répression politique.
Sur un stand exploité par la société de logiciels d’intelligence artificielle SenseTime, des représentants commerciaux ont présenté des caméras intelligentes qui peuvent être configurées pour reconnaître certains comportements « indésirables » – notamment le tabagisme, les bagarres physiques et le non-port de masque.
D’autres caméras conçues pour être installées aux portes et aux points de contrôle ont la capacité d’identifier les tentatives de se faire passer pour quelqu’un pour y accéder, par exemple en brandissant une photo ou en portant un masque ressemblant à une autre personne.
Lors d’une démonstration, un mannequin étrangement réaliste a été placé devant la caméra – uniquement pour que le programme signale qu’il n’était pas humain.
Ces systèmes de surveillance peuvent également être programmés pour surveiller les incendies et alerter le personnel d’intervention d’urgence.
SenseTime, coté à Hong Kong, a été placé sur une liste noire commerciale américaine en 2019, accusé d’être une branche du « complexe militaro-industriel » chinois pour l’utilisation de sa technologie dans la surveillance de masse dans la région occidentale du Xinjiang.
On estime qu’un million d’Ouïghours et d’autres minorités musulmanes ont été détenus dans la région depuis 2017 dans le cadre d’une campagne gouvernementale que Washington et des groupes de défense des droits ont qualifiée de génocide.
Une autre entreprise, Zohetec, vantait une technologie capable de reconnaître les visages à une distance de 150 mètres (490 pieds).
Des représentants de Tiandy, une entreprise chinoise qui serait également liée à la répression au Xinjiang, ont montré à l’AFP certains des produits « ville intelligente » de l’entreprise.
Celles-ci comprenaient des caméras capables d’obtenir des détails sur les voitures, tels que les numéros de plaque d’immatriculation et les visages des conducteurs, à longue distance, même la nuit.
L’équipement de Tiandy est utilisé pour le contrôle du trafic par les autorités de Pékin et de la ville voisine de Tianjin, où l’entreprise est basée, a déclaré son personnel.
Une autre fonction de ville intelligente développée par Tiandy consiste à identifier les piétons qui enfreignent les règles de passage à niveau. Il affiche leur photo sur un écran pour « embarrasser » l’individu et le dissuader de récidiver.
« Ce genre d’outil peut être assez efficace », explique à l’AFP un commercial.
Sur le nombre relativement restreint de clients étrangers présents à l’exposition, la plupart venaient de Russie et du Moyen-Orient, ont-ils déclaré.
Était également présent à l’événement le géant chinois de la surveillance Hikvision, qui est sur la liste noire des États-Unis pour avoir prétendument aidé Pékin à mener une « campagne de répression ».
© 2023 AFP