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- Le PDG d’Apollo, Marc Rowan, a suspendu ses dons à l’UPenn en raison de la gestion de l’antisémitisme par l’université.
- Un administrateur de l’UPenn a accusé Rowan d’avoir utilisé des tactiques agressives à Wall Street pour faire pression sur le collège.
- Rowan est l’un des nombreux PDG impliqués dans une révolte des donateurs de l’Ivy League contre l’antisémitisme sur les campus universitaires.
Le milliardaire Marc Rowan a été accusé par un administrateur de l’Université de Pennsylvanie d’avoir utilisé des tactiques agressives à Wall Street pour faire pression sur l’université concernant sa gestion de l’antisémitisme sur les campus.
Rowan, ancien élève de l’université et l’un de ses plus généreux donateurs, a annoncé qu’il suspendait ses dons à l’université en raison de sa réponse aux attaques terroristes du Hamas du 7 octobre, a rapporté le Wall Street Journal.
Il a également appelé ses collègues anciens élèves de Penn à « fermer leurs chéquiers » et à la démission du président de l’école et du président de son conseil d’administration.
« Son échec à condamner cet appel haineux au nettoyage ethnique, à la violence normalisée et légitimée qui allait du ciblage des étudiants et des espaces juifs ici à l’UPenn aux horribles attaques en Israël », a écrit Rowan à propos de la présidente de Penn, Elizabeth Magill, dans une tribune. éd.
Dans sa déclaration initiale du 10 octobre sur les attaques, Magill a déclaré que l’attaque était « horrible » – mais elle n’a pas explicitement dénoncé le Hamas, a rapporté le Journal.
Magill a ensuite publié une déclaration de suivi condamnant le Hamas, tandis que Penn a annoncé cette semaine de nouveaux plans pour lutter contre l’antisémitisme.
Rowan a également contacté « la moitié de Wall Street » pour discuter de la manière dont les principaux donateurs peuvent utiliser leur influence pour tenter de provoquer des changements de direction dans les meilleures écoles, a rapporté CNBC.
Le PDG d’Apollo, qui préside le conseil consultatif de la Wharton School, et son épouse, Carolyn, ont fait don de 50 millions de dollars à l’école de commerce de Penn en 2018.
Ses actions amènent maintenant certains à Penn à s’inquiéter de l’influence des donateurs sur la façon dont le collège est géré.
Andy Rachleff, administrateur de Penn, a déclaré au Wall Street Journal qu’il considérait les efforts francs de Rowan comme une tentative « de renforcer l’université en utilisant le manuel de jeu classique d’Apollo ».
« Nous n’allons pas céder à cette tactique même si elle se traduit par une baisse des dons. L’âme de l’université n’est pas à vendre », a-t-il ajouté.
La tension sur les campus universitaires américains à cause de l’antisémitisme a continué de croître depuis les attaques du Hamas contre Israël et les frappes aériennes et l’offensive terrestre de ce dernier à Gaza.
Les donateurs de l’Ivy League ont repoussé leur alma maters après une lettre controversée signée par plusieurs groupes d’étudiants de Harvard condamnant Israël pour les attaques du Hamas.
Le milliardaire Bill Ackman, fondateur de Pershing Square Capital Management, a appelé Harvard à divulguer les noms des étudiants pour empêcher les PDG de les embaucher « par inadvertance ».
Cette semaine, des étudiants juifs ont également annoncé qu’ils prévoyaient de poursuivre en justice des universités comme Cornell et Harvard pour ne pas en avoir fait assez pour arrêter « l’explosion » de l’antisémitisme sur les campus universitaires.
Il s’agit d’une réponse aux allégations selon lesquelles les universités auraient fermé les yeux sur la montée de l’antisémitisme.