Customize this title in frenchL’Irak dévoile une ancienne tablette de pierre rendue par l’Italie

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Bagdad (AFP) – L’Irak a dévoilé dimanche une tablette de pierre vieille de 2 800 ans rendue par l’Italie, alors que le pays ravagé par la guerre s’efforce de récupérer à l’étranger des antiquités pillées sur son territoire.

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La tablette – dont le texte est écrit en cunéiforme, l’alphabet babylonien – porte l’insigne de Shalmaneser III, le roi assyrien qui régna sur la région de Nimrod, dans l’actuel nord de l’Irak, de 858 à 823 av.

Les circonstances entourant l’arrivée de la tablette en Italie restent floues, mais les autorités italiennes l’ont remise au président irakien Abdul Latif Rashid lors d’une visite à Bologne la semaine dernière.

« Je tiens à remercier les responsables italiens pour leurs efforts et leur coopération pour ramener cette pièce », a déclaré Rashid lors d’une cérémonie dimanche au palais présidentiel de Bagdad pour remettre l’artefact au musée national.

La tablette était arrivée dans les années 1980 en Italie, où elle avait été saisie par la police, a déclaré Laith Majid Hussein, directeur du conseil des antiquités et du patrimoine de Bagdad.

Le ministre irakien de la Culture, Ahmed Fakak al-Badrani, a déclaré que les circonstances de sa découverte n’étaient pas claires.

« Peut-être (a-t-il été trouvé) lors de fouilles archéologiques ou lors de travaux sur le barrage de Mossoul », le plus grand construit en Irak dans les années 1980, a-t-il dit.

Il a souligné l’importance de la pièce, « dont le texte cunéiforme est complet ».

Le président Abdul Latif Rashid (C) s’engage à « travailler pour récupérer toutes les pièces archéologiques de l’histoire irakienne de l’étranger » © Murtaja LATEEF / AFP

Le territoire de l’Irak moderne est le berceau des civilisations sumérienne, akkadienne, babylonienne et assyrienne, auxquelles l’humanité doit l’écriture et les premières cités.

Les antiquités du pays ont été la cible de pillages qui ont augmenté dans le chaos qui a suivi l’invasion américaine de 2003.

« Nous continuerons à travailler pour récupérer toutes les pièces archéologiques de l’histoire irakienne de l’étranger », a déclaré le président irakien.

« Nous voulons faire du Musée national de l’Irak l’un des meilleurs musées du monde, et nous y travaillerons. »

En mai, le procureur de New York, Alvin Bragg, a annoncé le retour de deux sculptures antiques en Irak : un éléphant mésopotamien en calcaire et un taureau sumérien en albâtre de la vieille ville d’Uruk.

Les figurines, volées pendant la guerre du Golfe, ont été introduites clandestinement à New York à la fin des années 1990, selon le bureau du procureur.

Le taureau faisait partie de la collection privée de Shelby White, un philanthrope milliardaire et administrateur du Met.

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