Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Bagdad (AFP) – Les tensions ont éclaté entre l’Irak et la Suède jeudi lors d’une manifestation à Stockholm au cours de laquelle un homme a piétiné le Coran, des semaines après avoir brûlé des pages du livre saint de l’islam, provoquant une colère musulmane généralisée. Publié le: 20/07/2023 – 05:00Modifié: 20/07/2023 – 23:13 4 minutes La nouvelle que les autorités suédoises autoriseraient la manifestation pour des raisons de liberté d’expression a conduit des centaines d’Irakiens à prendre d’assaut et à incendier l’ambassade de Suède à Bagdad lors d’une attaque chaotique avant l’aube.Le gouvernement irakien a condamné l’attaque, mais a riposté à la manifestation en Suède en expulsant son ambassadeur, en promettant de rompre les liens et en suspendant la licence d’exploitation du géant suédois des télécommunications Ericsson.Au moment de la manifestation devant l’ambassade d’Irak à Stockholm, le Premier ministre irakien Mohamed Shia al-Sudani « a ordonné à l’ambassadeur de Suède à Bagdad de quitter le territoire irakien ».La décision a été « incitée par la permission répétée du gouvernement suédois de brûler le Saint Coran, d’insulter les saintetés islamiques et de brûler le drapeau irakien », a déclaré son bureau. Le Premier ministre irakien Mohamed Shia al-Sudani, dans une photo d’archive du 16 juillet 2023 © LOUAI BESHARA / AFP/Archive En fin de compte, le réfugié irakien basé en Suède, Salwan Momika, 37 ans, a marché sur le Coran mais n’a pas brûlé les pages comme il l’a fait le mois dernier devant la principale mosquée de Stockholm.La Suède et d’autres pays européens ont déjà vu des manifestations où des militants d’extrême droite et d’autres militants, invoquant la protection de la liberté d’expression, endommagent ou détruisent des symboles ou des livres religieux, déclenchant souvent des manifestations.Nuit du chaosLa nouvelle anticipée de la manifestation prévue à Stockholm avait incité des centaines de personnes à se masser à son ambassade de Bagdad pendant la nuit – comme ils l’avaient fait en réponse à l’incendie du Coran en juin – avant d’escalader les murs et d’incendier les bâtiments.Le manifestant Hassan Ahmed a déclaré à l’AFP que « nous nous sommes mobilisés aujourd’hui pour dénoncer l’incendie du Coran, qui est une question d’amour et de foi ».Le calme était revenu au matin, lorsque la police a bloqué l’accès à l’ambassade, mais l’étendue des dégâts restait incertaine.Quelque 200 manifestants se sont à nouveau rassemblés dans le centre de Bagdad jeudi soir, levant des copies du Coran et des drapeaux irakiens ainsi que ceux de l’ancien paramilitaire soutenu par l’Iran Hashed al-Shaabi.« Oui, oui au Coran ! certains ont crié tandis que d’autres agitaient des photos du chef suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, et un drapeau suédois a été brûlé. »C’est considéré comme une attaque coupable contre les deux milliards de personnes qui croient en ce Coran », a déclaré le manifestant Ahmed al-Maliki, 46 ans, saluant les démarches diplomatiques contre la Suède. L’ecclésiastique Moqtada Sadr s’adressant aux journalistes dans la ville sainte de Najaf © Qassem al-KAABI / AFP Le ministère suédois des Affaires étrangères a déclaré à l’AFP que tous ses employés à Bagdad étaient « en sécurité » pendant les troubles nocturnes.Le ministre suédois des Affaires étrangères, Tobias Billstrom, a déclaré dans un communiqué que le chargé d’affaires irakien serait convoqué pour cette attaque « complètement inacceptable ».Washington a également condamné l’attaque, le porte-parole du département d’État américain Matthew Miller déclarant qu’il était « inacceptable » que les forces de sécurité irakiennes n’agissent pas pour l’empêcher.La France a également condamné l’attentat contre l’ambassade.Le ministère turc des Affaires étrangères a appelé la Suède à prendre « des mesures dissuasives pour prévenir les crimes de haine contre l’islam et ses milliards d’adeptes ».Et au Liban, le chef du mouvement pro-iranien Hezbollah Hassan Nasrallah a appelé à l’expulsion de l’envoyé suédois là-bas et au rappel de l’ambassadeur du Liban en Suède. »C’est le minimum requis », a-t-il dit. »Rupture des relations »Le Premier ministre irakien a convoqué une réunion d’urgence jeudi et a fermement condamné l’attaque contre l’ambassade, alors qu’une source sécuritaire a indiqué à l’AFP qu’une vingtaine de manifestants avaient été arrêtés.Mais le gouvernement de Sudani a également mis en garde la Suède contre la poursuite de la deuxième manifestation contre le Coran. La police anti-émeute irakienne utilise des canons à eau pour disperser les manifestants © Ahmad AL-RUBAYE / AFP Bagdad a déclaré avoir informé Stockholm « que toute répétition de l’incident impliquant l’incendie du Saint Coran sur le sol suédois nécessiterait la rupture des relations diplomatiques ».L’Organisation de coopération islamique, basée à Djeddah, qui compte 57 membres, a également dénoncé la manifestation de Stockholm comme « une autre attaque provocatrice » qui ne pouvait être justifiée au regard du droit à la liberté d’expression.Un communiqué du ministère jordanien des Affaires étrangères l’a qualifié d' »acte imprudent qui alimente la haine ».La police suédoise avait accordé un permis pour la manifestation conformément à la législation sur la liberté de réunion et la liberté d’expression. »La constitution stipule qu’il faut beaucoup de choses pour refuser à une personne un permis de rassemblement public, alors avant-hier nous avons accordé un permis à un particulier pour manifester », a déclaré à l’AFP Ola Osterling de la police de Stockholm.Momika avait déjà brûlé des pages du Coran le 28 juin devant la plus grande mosquée de Stockholm pendant l’Aïd al-Adha, une fête célébrée par les musulmans du monde entier. Un manifestant brandit un exemplaire du Coran © Ahmad AL-RUBAYE / AFP Cet incident a suscité l’indignation et des protestations diplomatiques à travers le monde musulman, et a incité les partisans de Sadr à prendre brièvement d’assaut l’ambassade de Suède à Bagdad le lendemain.Sadr a mobilisé à plusieurs reprises des milliers de manifestants. L’été dernier, lors d’un différend sur la nomination d’un nouveau Premier ministre, ses partisans ont envahi le bâtiment du parlement et organisé un sit-in d’une semaine.fraises-jj/giv © 2023 AFP
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