Customize this title in frenchL’Iran annonce l’exécution de la double nationalité suédo-iranienne

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Téhéran (AFP) – L’Iran a exécuté samedi le dissident suédo-iranien Habib Chaab pour « terrorisme », suscitant une prompte condamnation de la Suède, dans le dernier recours de la république islamique à la peine de mort contre des binationaux.

Chaab était détenu en Iran depuis octobre 2020 après avoir disparu lors d’une visite en Turquie avant d’être jugé à Téhéran, qui ne reconnaît pas la double nationalité.

Reconnu coupable de « corruption sur terre » pour avoir dirigé un groupe rebelle, il a été condamné à mort le 6 décembre – une décision dénoncée par la Suède – et la Cour suprême iranienne a confirmé sa condamnation en mars.

« La condamnation à mort de Habib Chaab… surnommé Habib Asyud, le chef du groupe terroriste Harakat al-Nidal… a été exécutée aujourd’hui, samedi matin », a rapporté le site Mizan Online du pouvoir judiciaire.

Le ministre suédois des Affaires étrangères Tobias Billstrom, dont le pays assure actuellement la présidence de l’Union européenne, a dénoncé l’exécution comme « inhumaine ».

Harakat al-Nidal, ou Mouvement de lutte arabe pour la libération d’Ahvaz, est considéré par l’Iran comme un « groupe terroriste » et accusé d’avoir orchestré des attaques dans la province sud-ouest du Khouzistan.

La province riche en pétrole abrite une importante minorité arabe et ses habitants se plaignent depuis longtemps d’être marginalisés.

Les autorités iraniennes ont accusé Chaab d’avoir organisé des attaques depuis 2005 « sous la protection du Mossad et de Sapo », respectivement les agences d’espionnage israéliennes et suédoises.

En décembre 2020, les autorités turques ont annoncé l’arrestation de 11 personnes soupçonnées d’avoir enlevé Chaab à Istanbul avant de l’emmener à Van, une ville proche de la frontière orientale de la Turquie avec l’Iran, et de le remettre aux autorités de Téhéran.

Les procureurs iraniens allèguent que d’autres dirigeants de Harakat al-Nidal sont basés au Danemark, aux Pays-Bas et en Suède, le groupe recevant un soutien financier et logistique de l’Arabie saoudite.

La télévision d’État iranienne avait diffusé une vidéo de Chaab dans laquelle il revendiquait la responsabilité d’une attaque de 2018 contre un défilé militaire à Ahvaz, la capitale provinciale du Khouzistan, qui, selon les autorités, a tué 25 personnes et en a blessé près de 250.

Dans les images, Chaab a admis avoir travaillé avec les services de renseignement saoudiens.

De tels aveux sont fréquemment condamnés par des groupes de défense des droits basés à l’extérieur de l’Iran comme « forcés », arguant qu’ils sont souvent obtenus sous la contrainte.

« La peine de mort est un châtiment inhumain et irréversible et la Suède, avec le reste de l’UE, condamne son application en toutes circonstances », a écrit Billstrom sur Twitter.

Couloir de la mort

Six autres membres de Harakat al-Nidal ont été condamnés à mort en mars pour des attentats perpétrés « sur ordre de leurs dirigeants européens », a déclaré Mizan Online.

L’Iran exécute chaque année plus de personnes que tout autre pays à l’exception de la Chine, selon des groupes de défense des droits, dont Amnesty International.

Trois binationaux – dont Chaab – ont été condamnés à mort ou exécutés pour des accusations liées à la sécurité depuis le début de l’année, selon la justice.

En janvier, Alireza Akbari, un ancien responsable iranien de nationalité britannique, a été pendu après avoir été reconnu coupable d’espionnage pour le compte du Royaume-Uni.

En avril, la Cour suprême a confirmé la condamnation à mort du germano-iranien Jamshid Sharmahd, 67 ans, en lien avec un attentat meurtrier contre une mosquée en 2008.

Au moins 16 détenteurs de passeports occidentaux, la plupart ayant la double nationalité, sont actuellement détenus en Iran.

Parmi eux se trouve l’universitaire iranien Ahmadreza Djalali, un résident suédois qui a été arrêté lors d’une visite en Iran en avril 2016 et condamné à mort en 2017 pour espionnage au profit d’Israël.

Il a obtenu la nationalité suédoise pendant sa détention. Selon sa famille, il est toujours dans le couloir de la mort.

Téhéran insiste sur le fait que tous sont passés par une procédure judiciaire appropriée.

Les relations irano-suédoises ont également été tendues dans le cas d’Hamid Nouri, un ancien responsable pénitentiaire iranien condamné à perpétuité en première instance en Suède pour son rôle présumé dans les exécutions massives de prisonniers ordonnées par Téhéran en 1988.

Des militants basés à l’étranger ont accusé la République islamique d’employer une politique de « prise d’otages » visant à obtenir des concessions ou à obtenir la libération d’Iraniens détenus à l’étranger.

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