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L’Iran a lancé jeudi 22 février sa première campagne électorale depuis la mort en détention de Mahsa Amini en 2022. Amini, 22 ans, est décédée le 16 septembre 2022, après avoir été arrêtée par la police des mœurs pour avoir enfreint la loi iranienne sur le foulard. Sa mort en détention a déclenché des manifestations à l’échelle nationale pour renverser les dirigeants religieux du pays. En réponse, les autorités ont lancé une répression sanglante qui a fait plus de 500 morts.
Jeudi, les candidats au Parlement iranien ont commencé leur campagne pour les élections parlementaires du 1er mars, a rapporté l’agence de presse Associated Press. Citant les médias d’État, le rapport indique que 15 200 candidats seront en compétition pour un mandat de quatre ans au Parlement.
Il s’agit d’un nombre record et de plus du double de celui des candidats qui se sont présentés aux élections de 2020, lorsque le taux de participation était d’un peu plus de 42 pour cent, le plus bas depuis 1979.
Raïssi cherche à être réélu à l’Assemblée
Le président iranien Ebrahim Raisi cherchera à être réélu à l’assemblée dans une circonscription isolée de la province du Khorasan du Sud, où il affrontera un religieux discret. Pendant ce temps, le président du Parlement, Mohammad Bagher Qalibaf, se présentera dans une circonscription de la région isolée du nord-est.
Un rapport de l’agence de presse AFP a indiqué que de grands panneaux d’affichage et affiches électorales ont été vus à Téhéran, appelant la population à participer au processus électoral. Cependant, le premier jour de campagne n’a pas vu un grand nombre de banderoles érigées en faveur des candidats individuels ou de leurs coalitions.
S’adressant à l’AFP, un journaliste a déclaré : « La plupart des candidats, notamment dans les petites circonscriptions, sont des médecins, des ingénieurs, des fonctionnaires et des enseignants qui ne sont affiliés à aucun groupe politique ».
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il a ajouté qu’en permettant à un si grand nombre de candidats de se présenter, le gouvernement souhaite créer une concurrence locale et accroître la participation des électeurs.
Le Parlement actuel a été dominé par les conservateurs et les ultra-conservateurs après la disqualification de nombreux réformistes et modérés. Selon les politiciens réformateurs, seuls 20 à 30 des candidats réformateurs qui ont soumis leur candidature ont été approuvés pour se présenter aux prochaines élections.
Les gens sont « indifférents » aux élections
Le président Ibrahim Raïssi et le guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei ont exhorté la population à participer au processus électoral. Un récent sondage réalisé par la télévision d’État iranienne a révélé que plus de la moitié des personnes interrogées étaient indifférentes aux élections.
L’AFP a rapporté que des personnalités de l’opposition ont appelé au boycott total du scrutin. Lundi, l’ancien président Mohammad Khatami a déclaré que l’Iran était très loin d’un scrutin libre et compétitif, et a souligné le mécontentement populaire croissant parmi les Iraniens.
(Avec la contribution des agences)