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Les Gardiens de la révolution iraniens ont saisi samedi 13 avril un cargo lié à Israël dans le détroit d’Ormuz, comme l’a rapporté l’agence de presse officielle iranienne IRNA.
IRNA a rapporté qu’un hélicoptère des gardes avait abordé et emmené dans les eaux iraniennes le MSC Aries battant pavillon portugais.
Les agences de sécurité maritime avaient précédemment signalé qu’un navire avait été arraisonné et saisi par les « autorités régionales » dans le détroit d’Ormuz, entre les Émirats arabes unis et l’Iran.
Les opérations commerciales maritimes du Royaume-Uni (UKMTO) ont localisé le lieu de la saisie à 50 milles marins au nord-est de Fujairah, une ville portuaire clé des Émirats arabes unis bordant le détroit. Bien que les détails restent flous, une société britannique de sécurité maritime, Ambrey, a confirmé un incident d’« embarquement » au même endroit.
Les sites de suivi maritime ont indiqué qu’il s’agissait du MSC Aries de Zodiac Maritime, une compagnie maritime internationale détenue en partie par l’homme d’affaires israélien Eyal Ofer.
Les autorités iraniennes n’ont publié dans l’immédiat aucune déclaration publique sur l’incident.
Un responsable américain de la défense a déclaré « nous sommes au courant de la situation signalée par l’UKMTO et nous la surveillons », mais n’a pas confirmé ni infirmé le nom du navire lorsqu’on lui a demandé s’il s’agissait du MSC Aries.
Le chef naval du Corps des Gardiens de la révolution islamique iranienne, Alireza Tangsiri, a déclaré mardi qu’il pourrait fermer le détroit d’Ormuz si cela était jugé nécessaire.
Il a déclaré que l’Iran considérait comme une menace la présence d’Israël aux Émirats arabes unis, avec lesquels Israël a établi des relations diplomatiques en 2020 dans le cadre des « Accords d’Abraham » négociés par les États-Unis.
La déclaration de Tangsiri intervient dans un contexte d’escalade des tensions dans la région. Depuis le début de la guerre entre Israël et Gaza en octobre, les affrontements entre Israël et les États-Unis d’un côté, et les groupes soutenus par l’Iran au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen de l’autre, sont devenus de plus en plus fréquents.
L’Iran a menacé de riposter aux frappes aériennes israéliennes présumées contre son consulat à Damas, la capitale syrienne, le 1er avril.
Le président américain Joe Biden a déclaré vendredi qu’il s’attendait à ce que l’Iran attaque Israël le plus tôt possible et a averti Téhéran de ne pas poursuivre.
Depuis des mois, les rebelles Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, perturbent le commerce mondial en attaquant des navires dans la mer Rouge.
Ils affirment que ces attaques ciblent des navires liés à Israël en représailles à sa campagne à Gaza. En réponse à ces perturbations, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont lancé des frappes aériennes contre des cibles houthies.
(Avec la contribution des agences)