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Le programme est une stratégie mondiale de développement des infrastructures adoptée par le gouvernement chinois en 2013 pour investir dans plus de 150 pays et organisations internationales.
Un pied dans les deux camps : c’est ce que l’Italie tente de maintenir avec la Chine et les Etats-Unis. Rome est à la croisée des chemins : abandonner l’initiative « Belt and Road », signée par le gouvernement Conte et expirant en 2024, et se rapprocher de Washington en s’éloignant de Pékin, ou renouveler l’accord ? Giorgia Meloni a opté pour la première, mais quels sont les risques pour l’Italie ? Un non-renouvellement italien pourrait-il être une rupture de contrat ?
« Le protocole d’accord n’est pas un contrat, et il n’y a donc pas d’implications juridiques ni d’obligations que les deux parties doivent respecter. Mais c’est avant tout un accord entre les deux parties qui a une signification politique pour la Chine et l’Italie », explique Silvia Menegazzi, professeur de relations internationales à l’Université LUISS-Guido Carli de Rome.
Mais Giorgia Meloni a également décidé de rompre cette collaboration pour rassurer ses alliés.
Rester dans l’orbite d’influence chinoise agace la Maison Blanche mais Meloni ne veut pas risquer de nuire aux entreprises italiennes en éloignant définitivement son gouvernement de la Chine. Il est probable que d’autres accords seront signés avec Pékin, mais cette fois uniquement commerciaux.
Si Rome a décidé de se retirer de cette initiative, ce n’est pas seulement pour des raisons politiques mais aussi pour des raisons économiques. Le président américain Joe Biden a lancé un plan de relance économique massif de 6,8 billions de dollars. De nombreuses entreprises italiennes veulent une part du gâteau, mais pour en obtenir une, Rome doit prouver qu’elle est une alliée fiable.
L’Italie pourrait-elle risquer un désastre économique en ne renouvelant pas cette initiative ?
« Se retirer de la route de la soie a très peu d’inconvénients économiques, je pense. Cela implique probablement des risques économiques marginaux. Je ne m’attends pas à ce que ces risques économiques soient énormes. Peut-être pourrions-nous voir des actions contre, par exemple, des marques de luxe en Chine par le biais de boycotts Cela dépendra si la Chine considère cela comme quelque chose qui nuit à ses intérêts fondamentaux ou non. Je ne pense pas que nous verrons des réponses dures (de Pékin) », déclare Francesca Ghiretti, analyste chez Merics.
En attendant, le temps presse : le G7 se tiendra à Hiroshima, au Japon, le 19 mai, quand Meloni devra rassurer ses alliés occidentaux.