Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Publié le: 12/05/2023 – 15:07Modifié: 12/05/2023 – 14:09 Moscou (AFP) – Avant l’offensive russe en Ukraine, la chaîne Telegram de Mikhail Zvinchuk était principalement connue des passionnés de l’armée. Aujourd’hui, il compte plus d’un million de followers, dépassant celui de nombreux médias. De nombreux blogueurs militaires russes comme lui sont passés de l’obscurité à la célébrité depuis le début du conflit, se distinguant par une plus grande franchise que les médias traditionnels sous contrôle strict du gouvernement.Ils publient des informations avant le gouvernement et critiquent certaines de ses décisions.Pour certains, cela les rend plus crédibles que les autorités russes, au risque d’ébouriffer les plumes.Lorsque la Russie a lancé son offensive le 24 février 2022, « les institutions (officielles) en charge de l’information ont été plongées dans la tourmente », a déclaré Zvinchuk, dont le compte Telegram s’appelle Rybar, ou pêcheur en russe. « Les responsables n’ont pas pu s’entendre sur les récits à rendre publics », a déclaré à l’AFP l’homme de 31 ans.Alors « nous nous sommes levés pour défendre notre patrie dans le monde de l’information. Nous sommes devenus son bouclier. » Interprète militaire de formation, Zvinchuk a été décoré pour ses missions en Syrie et en Irak et a travaillé autrefois pour le service de presse du ministère russe de la Défense.L’arabe et l’anglais publient sur Telegram en plusieurs langues.Il dispose d’une équipe d’environ 40 personnes, dont une équipe de données qui rassemble des cartes et des graphiques avec plus de détails que ceux publiés par les autorités et les médias traditionnels – un contenu même repris par les institutions occidentales. Certains adeptes du conflit considèrent les blogueurs militaires russes comme plus crédibles que les autorités russes © OLGA MALTSEVA / AFP/Dossier En quelques mois seulement, Rybar a vu son lectorat passer de 36 000 abonnés à plus d’un million. Faim d’infosPour Tatiana Stanovaya, analyste au Carnegie Russia Eurasia Center, les blogueurs répondent à la « soif d’information » du public russe. »Le ministère russe de la Défense ne fournit pratiquement aucune image adéquate de ce qui se passe » en Ukraine, a-t-elle déclaré.Les blogueurs sont « bien informés, en contact avec ceux qui participent aux combats. Même s’ils sont engagés politiquement – en faveur de l’offensive – ils publient des faits qu’on ne trouve pas ailleurs », dit-elle à l’AFP. . Le blogueur militaire russe Mikhail Zvinchuk, 31 ans, qui gère un compte Telegram appelé Rybar © Kirill KUDRYAVTSEV / AFP Alexander Sladkov, journaliste militaire de 57 ans pour la chaîne de télévision publique Rossiya, a couvert tous les conflits armés depuis la chute de l’Union soviétique en 1991, y compris en Tchétchénie. Il couvre désormais l’est de l’Ukraine tout en alimentant sa propre chaîne Telegram, Sladkov+, qui compte plus de 900 000 abonnés, soit le double du ministère de la Défense et six fois celui du Kremlin. »La couverture de la guerre est facile. Pas besoin de chercher des héros. Ils sont là devant vous… Toute l’émotion est comme un câblage nu qui sort des murs », a-t-il déclaré à l’AFP. Il se défend d’être un propagandiste : « Je ne suis pas un soldat de la guerre de l’information. » »Je suis un journaliste, quelqu’un qui attrape son spectateur par la main et l’emmène à travers l’écran vers un endroit où il ne peut pas aller », a-t-il déclaré.Selon le politologue indépendant Konstantin Kalachev, « les correspondants militaires et les blogueurs ont gagné la confiance du peuple grâce à leur courage et au fait qu’ils n’hésitent pas à critiquer » le ministère de la Défense. La popularité de certains blogueurs et leur volonté de s’exprimer librement peuvent irriter les autorités © OLGA MALTSEVA / AFP/Dossier Étroitement surveilléMais leur popularité et leur volonté de s’exprimer librement peuvent irriter les autorités.A l’automne dernier, plusieurs blogueurs militaires ont vivement critiqué l’armée russe après une série de déboires en Ukraine et une campagne de mobilisation jugée chaotique, marquée par un manque d’entraînement et des équipements anciens envoyés au front.L’un des correspondants militaires, Semyon Pegov, avait alors accusé l’armée d’avoir dressé une liste de blogueurs dont les publications devaient être « vérifiées ».Les blogueurs sont soupçonnés de « discréditer » l’armée, une accusation largement appliquée en Russie pour emprisonner les opposants à l’offensive ukrainienne.Rybar est également sur la liste. Zvinchuk dénonce les « tentatives d’ingérence des autorités dans la politique éditoriale » de sa chaîne, notamment après la mort le mois dernier de son ami, le blogueur militaire Vladlen Tatarsky.Il a été tué dans un attentat à la bombe que Moscou a imputé à Kiev et à l’opposition russe. « Il a été suggéré que nous devrions être moins actifs, sous prétexte d’assurer notre sécurité », a déclaré Zvinchuk. Plusieurs blogueurs militaires ont critiqué l’armée russe après une série de revers en Ukraine © Kirill KUDRYAVTSEV / AFP « Ils disent, ‘les gars, ne rendons pas nos problèmes publics… L’ennemi le saura et l’utilisera' », a-t-il ajouté. « Mais l’ennemi le découvrira de toute façon… Si nous diffusons des images de personnes mobilisées en difficulté et proposons des solutions pour les résoudre, cela ne fait pas de nous les ennemis de la Russie. » © 2023 AFP
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