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Nations Unies (États-Unis) (AFP) – Le Conseil de sécurité des Nations Unies a approuvé lundi une mission dirigée par le Kenya visant à ramener la stabilité en Haïti, un an après que les dirigeants de ce pays des Caraïbes ravagé par la violence ont pour la première fois demandé de l’aide.
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Le pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental est en chute libre, avec des gangs armés qui s’emparent de certaines parties du pays et déchaînent une violence brutale, et dont l’économie et le système de santé publique sont également en lambeaux.
Le Premier ministre haïtien Ariel Henry et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres appellent depuis fin 2022 à un soutien international pour soutenir la nouvelle force de police, mais une grande partie de la communauté mondiale a été blasée par l’échec des interventions précédentes en Haïti.
La résolution de lundi a été adoptée par 13 voix pour, la Chine et la Russie s’abstenant. Il a été salué par le ministre haïtien des Affaires étrangères, Jean Victor Geneus, comme apportant une « lueur d’espoir aux personnes qui subissent depuis trop longtemps les conséquences d’une situation politique, socio-économique, sécuritaire et humanitaire difficile ».
Une avancée majeure dans les plans de la force a eu lieu en juillet, lorsque le Kenya s’est porté volontaire pour diriger la force et envoyer 1 000 hommes.
La résolution appelle au déploiement d’une « mission multinationale de soutien à la sécurité » – qui n’est pas officiellement une force de l’ONU – avec un « pays chef de file » en coordination avec le gouvernement haïtien.
La mission est initialement approuvée pour un an, avec un réexamen après neuf mois.
La force vise à fournir « un soutien opérationnel à la Police nationale haïtienne, notamment en renforçant ses capacités à travers la planification et la conduite d’opérations conjointes de soutien à la sécurité », indique la résolution.
La mission visera également à créer les conditions nécessaires à la tenue d’élections, qui n’ont pas eu lieu en Haïti depuis 2016.
Guterres, dans un récent rapport, a déclaré que la situation sécuritaire en Haïti n’a fait qu’empirer, les membres de gangs étant à la fois plus nombreux et mieux armés que la police.
Près de 2.800 homicides ont été recensés en Haïti entre octobre 2022 et juin 2023, avec 80 mineurs parmi les morts, indique le rapport de l’ONU.
Répondre aux préoccupations de la Chine
Les États-Unis ont préconisé la création d’une force multinationale et ont récemment proposé un soutien de 100 millions de dollars, mais le président Joe Biden a clairement indiqué qu’il ne mettrait pas les troupes américaines en danger.
Lundi, la Maison Blanche a exprimé sa « gratitude » au Kenya pour avoir pris la direction de la force, et à des pays comme la Jamaïque, les Bahamas et Antigua pour avoir ajouté des effectifs.
« Il est désormais crucial que nous nous concentrions sur la réalisation de progrès dans la mobilisation du soutien international nécessaire au déploiement de cette mission… La population d’Haïti mérite de se sentir suffisamment en sécurité pour quitter ses maisons, restaurer ses moyens de subsistance et se rendre aux urnes », ont déclaré les États-Unis. » a déclaré le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan dans un communiqué.
Pour que la résolution soit adoptée, la Chine a dû choisir de ne pas appliquer son veto. Haïti est l’un des rares pays à reconnaître Taïwan, que Pékin revendique et cherche à isoler sur la scène internationale.
La Chine, à l’approche de la réunion du Conseil de sécurité, a exprimé ses doutes et pointé du doigt les États-Unis, soulignant le rôle des armes provenant de Floride dans l’aggravation de la violence.
Sous la pression de Pékin, la résolution étend l’embargo sur les armes légères et les munitions.
L’envoyé de Pékin à l’ONU, Zhang Jun, a clairement indiqué que la Chine restait sceptique, déclarant lundi que « sans un gouvernement légitime, efficace et responsable en place, tout soutien extérieur ne peut guère avoir d’effets durables ».
La résolution ne précise pas la taille de la mission, même si les discussions ont tourné autour d’une force d’environ 2 000 hommes.
La résolution appelle également la mission de soutien à « adopter une gestion appropriée des eaux usées ».
Une force de maintien de la paix de l’ONU en Haïti, déployée de 2004 à 2017, a introduit le choléra dans le pays, déclenchant une épidémie qui a tué plus de 10 000 personnes.
Cette expérience a alimenté un pessimisme encore plus grand en Haïti quant aux interventions et a contribué à la résistance contre une autre force sous le drapeau de l’ONU.
© 2023 AFP