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Bruxelles (AFP) – L’OTAN a souligné dimanche l’engagement « indéfectible » de sa force de maintien de la paix KFOR dans ses fonctions au Kosovo alors que les tensions éclatent et que la pression monte sur la Serbie suite à la détention de trois policiers kosovars.
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« L’engagement de la KFOR de l’OTAN dans la mise en œuvre de son mandat est inébranlable, comme en témoigne le récent déploiement supplémentaire de 500 soldats », a déclaré la porte-parole de l’alliance, Oana Lungescu.
« Nous rappelons une fois de plus à toutes les parties leurs obligations envers la KFOR… y compris le respect de la frontière administrative, les procédures pour la police du Kosovo et l’accord de 2013 sur le déploiement des forces de sécurité du Kosovo dans le nord », a-t-elle tweeté.
La KFOR de l’OTAN est passée à plus de 4 000 soldats après qu’un bataillon de 500 renforts de Turquie a été envoyé au Kosovo il y a deux semaines, à la suite d’affrontements avec des manifestants de souche serbe fin mai qui ont blessé 30 des soldats de la paix.
Un bataillon supplémentaire de l’OTAN est en état d’alerte pour se déployer au Kosovo si nécessaire.
La Serbie détient trois policiers kosovars arrêtés mercredi.
Le gouvernement du Kosovo l’a qualifié d’enlèvement et, par « mesure de sécurité », a interdit à tous les camions serbes d’entrer sur son territoire.
Les États-Unis ont vivement appelé la Serbie à libérer les policiers. Washington et Bruxelles appellent tous deux à une désescalade des tensions.
Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a appelé le président serbe Aleksandar Vucic et le premier ministre kosovar Albin Kurti à se rencontrer à Bruxelles dans les prochains jours pour convenir des moyens d’apaiser la situation.
Le Kosovo a déclaré son indépendance de la Serbie en 2008. Sa majorité ethnique albanaise s’est soulevée en 1999, déclenchant une intervention militaire de l’OTAN contre les forces serbes.
Mais Belgrade et ses alliés Pékin et Moscou refusent de reconnaître son indépendance, empêchant de fait le Kosovo d’avoir un siège à l’ONU.
Les Serbes du Kosovo restent largement fidèles à Belgrade, en particulier dans le nord, où ils constituent une majorité et rejettent toute tentative de Pristina de consolider son contrôle sur la région.
Vendredi, des centaines de Serbes du Kosovo ont manifesté dans la ville de Mitrovica, dans le nord du pays, contre l’arrestation d’un chef paramilitaire serbe présumé.
Vendredi également, la KFOR a publié un communiqué indiquant qu’il n’était « pas clair » où exactement les policiers du Kosovo avaient été arrêtés, que ce soit sur le territoire du Kosovo ou de la Serbie.
Il a exhorté les deux parties « à s’abstenir de toute rhétorique provocatrice et à éviter tout acte unilatéral susceptible d’aggraver la tension dans la région ».
© 2023 AFP