Customize this title in frenchL’OTAN réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale de la Bosnie

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Le secrétaire général adjoint de l’OTAN, Mircea Geoană, a réaffirmé jeudi 1er février le soutien de l’Alliance à la Bosnie lors d’une visite à Sarajevo, condamnant les « politiques sécessionnistes » des dirigeants serbes de Bosnie.

« L’OTAN soutient fermement la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Bosnie-Herzégovine », a déclaré Geoană.

« Les politiques sécessionnistes et les discours de division ont miné la stabilité et entravé les réformes et le bien-être de votre peuple », a-t-il ajouté dans un communiqué.

La Bosnie-Herzégovine a été confrontée ces dernières années à de fréquentes menaces de la part du leader politique serbe de Bosnie, Milorad Dodik, qui dirige la Republika Srpska (RS).

À la suite d’une guerre ethnique dévastatrice dans les années 1990, la Bosnie a été divisée en deux régions autonomes : la Fédération partagée par les Bosniaques et les Croates et la Republika Srpska, liées par un gouvernement central faible. La Bosnie n’a pas de politique étrangère unifiée.

Dodik a appelé à plusieurs reprises à la sécession de la Bosnie, ce qui lui a valu des sanctions de la part des États-Unis et de la Grande-Bretagne.

Dodik, qui entretient des relations étroites avec le président russe Vladimir Poutine, a néanmoins insisté à plusieurs reprises sur le fait que la Bosnie se dirigeait vers une « séparation pacifique ».

Geoană a déclaré que la situation sécuritaire en Bosnie-Herzégovine était le sujet

des négociations au cours de sa visite de deux jours dans ce pays, « parce que ce qui se passe en Bosnie-Herzégovine est important pour la sécurité dans les Balkans occidentaux.

« Et ce qui se passe dans les Balkans occidentaux compte pour nous tous en Europe. »

Le quartier général de l’OTAN à Sarajevo « continuera à coordonner » son soutien avec la force de maintien de la paix Althea (EUFOR) dirigée par l’Union européenne, a-t-il ajouté.

Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, l’EUFOR a élargi sa présence en Bosnie, passant de 500 à 1 100 soldats.

La Bosnie a été déchirée par une guerre interethnique sanglante dans les années 1990 qui a tué 100 000 personnes.

C’est aujourd’hui un pays divisé en deux entités : serbe, favorable à la neutralité militaire du pays, et bosniaque-croate, dont les dirigeants souhaitent que le pays adhère à l’OTAN.

Cette impasse bloque de fait l’adhésion du pays à l’Alliance, puisque les décisions en matière de défense doivent être prises à l’unanimité par la présidence tripartite du pays : bosniaque, croate et serbe.

Le membre serbe de la présidence, Zeljka Cvijanovic, qui en principe n’est pas opposé à la coopération avec l’OTAN, n’a pas assisté à la réunion avec Geoană et les membres du Conseil de l’Atlantique Nord.

La Bosnie-Herzégovine a reçu le statut de pays candidat à l’adhésion à l’UE en 2022.

(Edité par Georgi Gotev)

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