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L’Ouzbékistan a approuvé à une écrasante majorité des changements constitutionnels qui permettront au président Shavkat Mirziyoyev de rester au pouvoir jusqu’en 2040 lors d’un référendum étroitement contrôlé qualifié d’imparfait par les observateurs internationaux.
Selon les résultats préliminaires publiés lundi 1er mai, les changements ont été approuvés par 90,21 % des voix avec un taux de participation de 84,54 % dimanche.
Mais les observateurs électoraux de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont déclaré que le vote manquait de la participation d’une opposition significative et n’était pas vraiment représentatif.
Mirziyoyev, 65 ans, est devenu président en 2016 après la mort du dictateur Islam Karimov.
Ses réformes proposées, une fois confirmées, pourraient prolonger les mandats présidentiels de cinq à sept ans, permettant à Mirziyoyev de remplir deux mandats supplémentaires.
« Le référendum constitutionnel de l’Ouzbékistan a été techniquement bien préparé et largement promu comme une mesure visant à renforcer divers droits et libertés, mais il s’est déroulé dans un environnement qui n’a pas fait preuve d’un véritable pluralisme politique et de concurrence », a déclaré l’OSCE dans un communiqué.
Malgré les récentes réformes, les détracteurs du gouvernement et les groupes de défense des droits affirment que l’Ouzbékistan reste autoritaire.
Mirziyoyev a insisté sur le fait que la refonte améliorera la gouvernance et la qualité de vie.
Mais c’est lui qui profitera le plus des changements.
Le Kazakhstan voisin a été le premier à féliciter le dirigeant ouzbek, le président Kassym-Jomart Tokayev déclarant que le résultat témoignait de la « confiance » et du « ferme soutien de la nation ouzbèke ».
Mirziyoyev s’est présenté comme le successeur moderne de Karimov. Il avait servi 13 ans en tant que premier ministre loyal sous le régime brutal de Karimov.
Vote étroitement contrôlé
Il a ensuite remporté deux élections, au cours desquelles les observateurs internationaux disent qu’il n’a pas fait face à une réelle concurrence.
Après la mort de Karimov, Mirziyoyev a dirigé une série de réformes, y compris une répression du travail forcé dans les champs de coton du pays.
Après avoir été coupé du monde pendant des années sous Karimov, l’Ouzbékistan souhaite désormais rejoindre l’Organisation mondiale du commerce.
Les changements constitutionnels incluent également l’interdiction de la peine capitale et la protection des droits de l’homme pour ce que Mirziyoyev a appelé un «Nouvel Ouzbékistan».
Mais malgré certains progrès économiques et améliorations sociales – comme la criminalisation de la violence domestique – le gouvernement n’autorise aucune dissidence.
Les militants affirment que les violations des droits persistent et que les autorités n’ont montré aucun signe de permettre à une opposition politique d’émerger.
L’adoption du texte s’est faite sans aucun doute après une campagne à sens unique, dans un Etat où la presse est encore largement contrôlée.
Deux journalistes de médias d’Etat interrogés par l’AFP ont affirmé sous couvert d’anonymat avoir « reçu des instructions pour couvrir l’Ouzbékistan, le référendum et le président de manière positive ».
Ils ont déclaré que la censure s’était renforcée à l’approche des élections.
Le gouvernement s’est donné beaucoup de mal pour donner au vote un vernis de légitimité, inscrivant des célébrités locales à de grands rassemblements et concerts pour louer les propositions et le président.
La population ouzbèke sort d’un hiver particulièrement rigoureux marqué par la pénurie de carburant et accable par la pauvreté et la corruption.
Lors des troubles de juillet 2022, des manifestations contre un amendement constitutionnel au Karakalpakstan, qui aurait réduit l’autonomie du vaste territoire, ont été réprimées dans une répression sanglante. Des dizaines de personnes ont été emprisonnées.
Cet amendement controversé a depuis été retiré.