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Les importations de pétrole et de gaz russes de l’UE ont continué à diminuer fortement au deuxième trimestre de cette année, selon de nouvelles données publiées par l’office statistique de l’UE Eurostat.
Ces chiffres suggèrent que les sanctions de l’UE sur le commerce des produits énergétiques en réponse à la guerre russe en Ukraine ont un impact tangible.
Les importations de pétrole russe de l’UE ont chuté de 82 %, passant d’une moyenne mensuelle de 8,7 millions de tonnes au deuxième trimestre 2022, à 1,6 million de tonnes au cours de la même période cette année.
Cela porte la part de la Russie dans les importations mensuelles de pétrole de l’UE à 4 %, contre 21,6 % au même trimestre de l’année dernière.
Au cours de la même période, l’UE a réduit de moitié ses importations de gaz naturel, passant d’une moyenne mensuelle de 5,1 millions de tonnes à 2,5 millions de tonnes.
Depuis le début de l’invasion russe, le bloc a mis en place des plans pour diversifier son mix énergétique en investissant dans les énergies renouvelables et en concluant des accords d’approvisionnement avec d’autres pays. Il a prévu 300 milliards d’euros de fonds pour soutenir les États membres.
Mais si certains produits énergétiques, notamment le charbon et le pétrole, ont été sanctionnés, le gaz n’a jamais été soumis à des restrictions formelles étant donné la forte dépendance de certains États membres de l’UE à l’égard des importations par gazoducs.
Malgré son succès dans la réduction des importations par pipeline, un récent rapport de Global Witness révélé que l’UE a accru sa dépendance à l’égard du gaz russe à l’état liquéfié.
Les importations russes de gaz naturel liquéfié (GNL) au cours des sept premiers mois de cette année ont augmenté de 39,5 % par rapport à la même période de 2021, avant le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Belgique, la France et l’Espagne figurant parmi les cinq premiers pays russes au monde. clients pour le GNL.
L’exécutif européen insiste sur le fait que le GNL ne représente qu’une petite proportion du mix énergétique global de l’UE.
Mais les données d’Eurostat confirment que la Russie reste le deuxième partenaire commercial de l’UE pour le GNL, avec 12,4 % de la part du bloc, derrière les États-Unis avec 46,4 %.
Nouveaux fournisseurs mondiaux
Pour réduire sa dépendance à l’égard de l’énergie russe, le bloc a conclu de nouveaux accords commerciaux avec d’autres pays riches en pétrole et en gaz.
La Russie est désormais le douzième importateur de pétrole de l’UE, avec la Norvège (13,7 %), les États-Unis (13,6 %), le Kazakhstan (10,2 %) et l’Arabie saoudite (9 %) comme principaux importateurs du bloc.
La Libye a également augmenté sa part pour devenir un partenaire important, représentant 8,1 % des importations de pétrole.
En termes de gaz naturel, les importations en provenance d’Algérie ont bondi de 9,3% au deuxième trimestre 2023 par rapport à 2022. Les importations de la Norvège ont également augmenté de 6,2% pour en faire le premier fournisseur de gaz naturel de l’UE avec 44,3% de la part totale.
Le choix des partenaires commerciaux de l’UE pour l’énergie a fait l’objet d’un nouvel examen la semaine dernière après que l’Azerbaïdjan a lancé ce qu’il a appelé une « opération antiterroriste » dans la région séparatiste du Haut-Karabakh.
Le attaques ont été condamnés par le plus haut diplomate de l’UE.
Mais le bloc a récemment signé un nouvel accord visant à doubler les importations européennes de gaz en provenance d’Azerbaïdjan d’ici 2027, la chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qualifiant Bakou de partenaire « digne de confiance ».
Cependant, les données d’aujourd’hui révèlent que les importations de gaz par gazoduc en provenance d’Azerbaïdjan sont passées de 6,6 % de la part totale au deuxième trimestre 2022 à 6,0 % au cours de la même période de cette année, malgré l’engagement d’intensifier le partenariat.